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GLOSSOLALIE ET LANGUE DE FEU DANS LES ECRITURES ! GLOSSOLALIE DANS LE MONDE ?? CHANGEMENT DU CALENDRIER ?

PETIT DICTIONNAIRE BIBLE CRAMPON 

Glossolalie.- Au jour de la Pentecôte eut lieu l'effusion DE L'Esprit-Saint sur les chefs de l'Eglise et sur les fidèles. La venue de l'Esprit provoqua une explosion de louanges à l'adresse de Dieu "en glossolalie". Ce terme technique, employé pour désigner le charisme très spécial du "parler en langues", s'applique à une manifetation de caractère extatique qui, au témoignage de s. Luc et de s. Paul, se renouvela fréquemment dans les assemblées religieuses durant l'âge apostolique ( comparer Act 2 4; 10 46; 19 6; 1 Cor 14 1-28). 

Celui que l'Esprit avait saisi prononçait, à demi conscient ou inconscient, et dans un état voisin de l'exaltation, des mots plus ou moins intelligibles, des paroles parfois dépourvues de sens, des formules souvent bizarres ou de caractère énigmatique, qu'un interprète devait traduire en langage clair pour l'assemblée.

On pourrait, semble-t-il, rapprocher de ce phénomène les propos sans ordre et sans lien apparent, les mots à peine articulés, que le mystique, au témoignage de sainte Thérèse, profère parfois dans un transport de joie délirante.

De ce charisme extraordinaire, qui disparut à la fin des temps apostoliques, nous pouvons dire : 1. qu'il ne saurait être ramené à un cas pathologique;

2. qu'il était dû à une intervention surnaturelle; 3. qu'il n'avait pas pour but la prédication de l'Evangile;

4. que vraisemblablement il correspondait dans sa manifestation à un phénomène mystérieux et extériorisé de la subconscience.

Au dire de s. Paul, ce don était envié et désiré avidement des néophytes, ce contre quoi l'Apôtre protestait, les charismes devant être estimés et recherchés au prorata de leur utilité : pour le bien moral ou le progrès spirituel de la communauté.

Actes des Apôtres.  2 : 1

Au cours du jour de la Pentecôte, ils se trouvaient réunis au complet. 2 Subitement vint du ciel un bruit semblable à celui d'un violent coup de vent, qui retentit dans toute la maison où ils se tenaient, 3 et ils virent apparaîre des LANGUES séparées, PAREILLES à DU FEU, qui se posèrent sur chacun d'eux.

4 Tous furent alors remplis de l'Esprit-Saint, et ILS SE MIRENT à PARLER EN d'autres langues, suivant ce que l'Esprit leur donnait de proférer.

COMMENTAIRES PERSONNELS : NE PAS OUBLIER QUE C'EST L'ESPRIT DE LA LANGUE DE FEU QUI DICTE LES ACTES DES APÔTRES, et cet esprit n'est pas de Yahweh, mais de l'Adversaire. Il dicte des faits entremêlés. Et notamment que la foi suffit, pas les oeuvres. Que la Loi de Yahweh révélée à Moïse est nulle.

Quand Paul écrit sa lettre aux Hébreux, il reçoit la réponse des disciples de Yechouah, qui eux sont sous inspiration de l'Esprit Saint de Yahweh, excepté PIERRE.

L'Epître de Jacques ait une réponse à la lettre aux Hébreux de Paul.

Epître de Jacques 2 14

LA FOI SANS LES OEUVRES.

Que sert-il à quelqu'un, mes frères de dire qu'il a la foi, s'il n'a pas les oeuvres? Est-ce que la foi peut le sauver?

15 Si un frère ou une soeur sont sans vêtement et manquent du pain quotidien, et que l'un de vous leur dise : "Allez en paix, chauffez-vous et rassasiez-vous", MAIS SANS leur donner le nécessaire pour le corps, à quoi cela sert-il?

17 AINSI EN VA-T-IL POUR LA FOI : SI ELLE N'A PAS LES OEUVRES, ELLE EST MORTE RADICALEMENT.

18 Que si quelqu'un dit : "Toi, tu as la foi; mais moi, j'ai les oeuvres, et moi, par mes oeuvres, je te montrerai ma foi. 19 Crois-tu qu'il y a un seul Ilohim? Tu fais bien. Les démons aussi le croient et ils tremblent.

20 Veux-tu comprendre, insensé, que LA FOI SANS LES OEUVRES EST IMPRODUCTIVE

26 Oui, de même que SANS LE SOUFFLE DE VIE LE CORPS EST MORT, AINSI LA FOI SANS LES OEUVRES EST MORTE.

3 1 Ne soyez pas nombreux, mes frères, à devenir docteurs : vous savez que nous n'en serons jugés que plus sévèrement.

2 Nous fautons, en effet, sur bien des points. Si quelqu'un ne faute pas en paroles, celui-là est un homme parfait, capable de maîtriser aussi tout son corps.

3 Si nous mettons un mors dans la bouche des chevaux pour nous en faire obéir, c'est tout leur corps que nous guidons.

4 Voyez de même les navires : si grands qu'ils soient et bien que poussé par des vents impétueux, un tout petit gouvernail les guie, au gré de l'impulsion du timonier.

5 PAREILLEMENT, LA LANGUE aussi est un tout petit membre et qui se vante de grandes choses.

Voyez combien petit EST LE FEU qui incendie une grande forêt. 6 LA LANGUE AUSSI EST DU FEU, LE MAL dans toute son universalité. 

LA LANGUE a sa place parmi nos membres, ELLE QUI INFECTE LE CORPS ENTIER ET RAVAGE TOUTE NOTRE EXISTENCE DE CE FEU QU'ELLE TIENT ELLE-MÊME DE L'ENFER.

7 Les bêtes sauvages, les oiseaux, les reptiles et les animaux marins de toute espèce sont domptés et n'ont cessé de l'être par les humains; 8

MAIS LA LANGUE, il n'est pas un homme qui puisse la dompter : fléau toujours agité, elle est chargée D'UN VENIN MORTEL.

9 Par elle nous bénissons Adonaï et Père, et par elle nous maudisoons les hommes, qui ont été faits à l'image de Yahweh : 10 de la même bouche sortent bénédiction et malédiction.

Il ne faut pas, mes frères, qu'il en soit ainsi. 11 Est-ce que la SOURCE FAIT JAILLIR DU MÊME TROU LE DOUX ET L'AMER?

12 Est-ce que, mes frères, LE FIGUIER PEUT DONNER DES OLIVES, OU LA VIGNE DES FIGUES? PAS DAVANTAGE de l'eau salée NE PEUT DONNER DE L'EAU DOUCE.

13 Est-il parmi vous un homme sage et d'expérience? Qu'il montre par une belle conduite qu'il agit avec la douceur qu'inspire la sagesse.

14 Mais si vous portez au coeur jalousie amère et goût de la dispute, ne vous enflez pas d'orgueil et ne mentez pas contre la vérité.

15 UNE PAREILLE SAGESSE NE VIENT PAS D'EN HAUT: c'est (une sagesse) TERRESTRE, ANIMALE, DIABOLIQUE. 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9r%C3%A8se_de_Lisieux

Le carmel de Lisieux en 1888

L'ordre du Carmel a été réformé au XVIe siècle par Thérèse d'Avila. La vie au carmel est essentiellement consacrée à la prière personnelle et collective. Les temps de silence et de solitude y sont nombreux, mais la fondatrice a prévu aussi des temps pour le travail ou la détente en commun. L'austérité de cette vie ne doit pas faire obstacle à des relations fraternelles et joyeuses.

Découverte de la petite voie

Thérèse est entrée au carmel avec le désir de devenir une grande sainte. Mais, fin 1894, au bout de six années, force lui est de reconnaître que cet objectif est pratiquement impossible à atteindre. Elle a encore de nombreuses imperfections et n'a pas le charisme de Thérèse d'Avila, Paul de Tarse et tant d'autres.

Elle écrira : « l'ascenseur qui doit m'élever au ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! Pour cela, je n'ai pas besoin de grandir, au contraire, il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus »[E 31].

Offrande à l'amour miséricordieux

Le 9 juin 1895, lors de la fête de la sainte Trinité, Thérèse a l'inspiration soudaine qu'il lui faut s'offrir en victime d'holocauste à l'amour miséricordieux[D 87]. À l'époque, certaines religieuses s'offraient comme victime à la justice de Dieu[D 87]. Leur intention était de souffrir, à l'image du Christ, et en union avec lui, pour suppléer aux pénitences que ne faisaient pas les pécheurs[F 15]. Ces religieuses qui s'offraient de la sorte pouvaient être atteintes de maladies particulièrement longues et douloureuses et on ne manquait pas de faire le lien entre leur souffrance et l'offrande qu'elles avaient faite[F 15]. La veille, le 8 juin, Thérèse a encore entendu, au carmel, la vie et la terrible agonie d'une d'entre elles, sœur Marie de Jésus, carmélite de Luçon, qui s'était bien souvent offerte comme victime à la justice divine[F 16]. Tout en admirant la générosité de cette offrande, Thérèse ne se voit pas la faire elle-même[F 17]. La petite voie qu'elle vient de découvrir quelques mois auparavant l'encourage à innover en s'offrant plutôt à l'amour et à la miséricorde de Dieu[F 17]. Elle a l'intuition que Dieu est une fontaine intarissable d'amour mais que ces flots de tendresse sont comme comprimés car les hommes ne les accueillent pas[F 18]. Elle s'offre alors, le 11 juin, à l'amour miséricordieux afin de recevoir de Dieu cet amour qui lui manque pour accomplir tout ce qu'elle voudrait faire : « Oh mon Dieu ! Trinité Bienheureuse, je désire vous Aimer et vous faire Aimer, travailler à la glorification de la Sainte Église en sauvant les âmes (...). Je désire accomplir parfaitement votre volonté et arriver au degré de gloire que vous m'avez préparé dans votre royaume, en un mot, je désire être Sainte, mais je sens mon impuissance et je vous demande, oh mon Dieu ! d'être vous même ma sainteté »[E 34],[9],[D 87]. Quelques jours plus tard, alors qu'elle prie le chemin de croix, elle est prise d'un amour intense pour le « bon Dieu »[D 87] : « Je brûlais d'amour et je sentais qu'une minute, une seconde de plus, je n'aurais pu supporter cette ardeur sans mourir »[E 35]. Elle voit dans cet épisode, qui est rapidement suivi du sentiment de sécheresse spirituel qu'elle connaît habituellement, la confirmation que son acte d'offrande est accepté par Dieu[D 87].

Thérèse de l'Enfant-Jésus avec les carmélites novices (1894).

Pendant le carême 1896, Thérèse suit rigoureusement les exercices et les jeûnes. Dans la nuit du Jeudi au Vendredi saint, elle est victime d'une première crise d'hémoptysie.

Les ténèbres ne la quitteront plus et persisteront jusqu'à sa mort, un an plus tard.

Janvier 1897, Thérèse vient d'avoir vingt-quatre ans et elle écrit : « je crois que ma course ne sera pas longue ». Pourtant, malgré l'aggravation de la maladie pendant l'hiver, Thérèse parvient encore à donner le change aux carmélites et à tenir sa place dans la communauté. Mais au printemps les vomissements, les fortes douleurs à la poitrine, les crachements de sang deviennent quotidiens et Thérèse s'affaiblit[D

Il lui arrive d'écrire dans le jardin, sur la chaise d'infirme utilisée par son père dans les dernières années de sa maladie, et cédée ensuite au carmel[F 24]. Son état empirant, elle est placée à l'infirmerie le 8 juillet 1897, où elle restera pendant douze semaines jusqu'à sa mort[D 99].

Le 17 août, le docteur La Néele examine Thérèse, son diagnostic est sans appel : c'est une tuberculose au stade le plus avancé, un poumon est perdu et l'autre atteint, les intestins sont touchés. Ses souffrances sont alors extrêmes : « C'est à en perdre la raison ».

À partir du 29 septembre 1897, son agonie commence. Elle passe une dernière nuit difficile, veillée par ses sœurs. Au matin elle leur dit : « C'est l'agonie toute pure, sans aucun mélange de consolation ». Elle demande à être préparée spirituellement à mourir. Mère Marie de Gonzague la rassure, lui disant qu'ayant toujours pratiqué l'humilité, sa préparation était faite. Thérèse réfléchit un instant puis répond : « Oui, il me semble que je n'ai jamais cherché que la vérité ; oui, j'ai compris l'humilité du cœur... »[E 42]. Sa respiration est de plus en plus courte, elle étouffe[D 102]. Après plus de deux jours d'agonie, elle est épuisée par la douleur : « Jamais je n'aurais cru qu'il était possible de tant souffrir ! Jamais ! Jamais ! Je ne puis m'expliquer cela que par le désir ardent que j'ai eu de sauver des âmes »[E 42]. Vers sept heures du soir, elle prononce ses dernières paroles « Oh ! je l'aime ! ... Mon Dieu ... Je vous aime ... »[E 42]. Elle s'affaisse, puis rouvre une dernière fois les yeux. D'après les carmélites présentes, elle a alors une extase, qui dure l'espace d'un credo, avant de rendre le dernier soupir[E 43]. Elle meurt le 30 septembre 1897 à 19 h 20, à l'âge de 24 ans[D 103]. « Je ne meurs pas, j'entre dans la vie », écrivait-elle dans l'une de ses dernières lettres[E 44].

Mère Agnès, qui veille la malade, note sur un petit carnet jaune les paroles de Thérèse, jusqu'à son dernier jour[Note 7],[D 122].

À cette occasion, le pape Pie XI offre à la sainte la Rose d'or qui traditionnellement honore les chefs d'états ou leur épouse. C'est la première fois également que ce présent pontifical est offert à une personne décédée.

À l'époque contemporaine, Jean-Paul II a remis des roses d'or à de nombreux sanctuaires dédiés à la Vierge Marie, comme celui de Lourdes en France, d'Aparecida au Brésil ou de Guadalupe au Mexique. En l'année 2006, le pape Benoît XVI a donné la Rose d'Or au Sanctuaire de Jasna Góra (Pologne). En 2007 il a donné la Rose à la basilique d'Aparecida, au Brésil.

La dernière rose d'or jusqu'ici a été remise au Sanctuaire de Notre-Dame de Montaigu (Scherpenheuvel), en Belgique, par Benoît XVI, le 2 février 2011.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9r%C3%A8se_d'Avila

Thérèse écrit : « Je faisais l'aumône comme je pouvais, et je pouvais peu. J'essayais la solitude pour prier mes dévotions, qui étaient nombreuses, et particulièrement le rosaire… J'aimais beaucoup faire comme si nous étions des nonnes dans des monastères, quand je jouais avec d'autres petites filles, et je pense que je souhaitais l'être. »

Santa Teresa de Jesús. Peinture à l'huile d'Alonso del Arco, XVIIe

Tombée gravement malade, elle dut rentrer chez son père. Après sa convalescence, il la confia à sa sœur Marie de Cepeda qui vivait à Castellanos de la Cañada avec son mari, Don Martín de Guzmán y Barrientos. Luttant contre elle-même, elle parvint à dire à son

Après être entrée au couvent, sa santé se détériora. Elle souffrit très probablement de crises d'épilepsie, d'évanouissements, d'une cardiopathie non définie et d'autres troubles ; ainsi se passa la première année.

Elle resta paralysée pendant plus de deux ans. Aussi bien avant qu'après sa rechute, ses souffrances physiques furent extraordinaires.

Elle affirme qu'en 1542, Jésus-Christ lui apparut dans le parloir, le visage courroucé, et lui reprocha ses relations familières avec les personnes vivant dans le siècle. Thérèse conserva pourtant ce comportement pendant plusieurs années, jusqu'à ce qu'elle cesse de fréquenter ces personnes après avoir vu une image de Jésus sur la croix.

En 1555, les Jésuites Juan de Padranos et Baltasar Alvarez fondèrent un collège à Avila. Padranos devint le confesseur de Thérèse ; l'année suivante (1556), celle-ci commença à ressentir des faveurs spirituelles intenses, et peu après (1557) elle se vit encouragée par saint François Borgia. En 1558 elle eut sa première apparition ainsi que la vision de l'enfer; en 1559 elle prit pour confesseur Baltasar Alvarez, qui dirigea sa conscience pendant six ans, et reçut, dit-elle, de grandes faveurs célestes, parmi lesquelles la vision de Jésus ressuscité. En 1560 elle fit le vœu de toujours aspirer à la plus grande perfection ; saint Pierre d'Alcántara approuva cet état d'esprit, et San Luis Beltrán l'encouragea à mettre en œuvre son projet de réforme de l'Ordre du Carmel, qu'elle avait conçu vers cette date : elle voulait fonder à Ávila un monastère observant strictement la règle de l'Ordre, qui incluait l'obligation de la pauvreté, de la solitude et du silence. Son confesseur, le Dominicain Pedro Ibáñez, lui ordonna d'écrire sa vie, travail qui allait durer de 1561 à juin 1562 ; enfin, conseillée par Soto, elle réécrivit sa vie en 1566.

Toutes ses révélations témoignent de sa croyance profonde en une union spirituelle entre elle et le Christ. Elle voyait Dieu, la Vierge, les saints et les anges dans toute leur splendeur et elle recevait d'en-haut des inspirations mises à profit pour discipliner sa vie intérieure. Dans sa jeunesse, ses aspirations furent peu nombreuses et semblent confuses ; ce fut seulement en plein âge mûr qu'elles devinrent plus précises, plus fréquentes et aussi plus extraordinaires. Elle avait plus de quarante trois ans quand elle vécut sa première extase. Ses visions se succédèrent sans interruption pendant deux ans et demi (1559-1561). Soit par méfiance, soit pour la mettre à l'épreuve, ses supérieurs lui interdirent de s'abandonner à cet ardent penchant pour les dévotions mystiques, qui étaient pour elle comme une seconde vie, et lui ordonnèrent de résister à ces extases, dans lesquelles se consumait sa santé. Elle obéit, mais en dépit de ses efforts, sa prière était si continue que même le sommeil ne parvenait à en arrêter le cours. Simultanément, embrasée d'un violent désir de voir Dieu, elle se sentait mourir. Cet état singulier déclencha à plusieurs reprises la vision qui serait à l'origine d'une fête particulière dans l'ordre du Carmel. »

Cette allusion est évoquée dans sa biographie en français de 1559 : « Je vis un ange proche de moi du côté gauche… Il n'était pas grand mais plutôt petit, très beau, avec un visage si empourpré, qu'il ressemblait à ces anges aux couleurs si vives qu'ils semblent s'enflammer … Je voyais dans ses mains une lame d'or, et au bout, il semblait y avoir une flamme. Il me semblait l'enfoncer plusieurs fois dans mon cœur et atteindre mes entrailles : lorsqu'il le retirait, il me semblait les emporter avec lui, et me laissait toute embrasée d'un grand amour de Dieu. La douleur était si grande qu'elle m'arrachait des soupirs, et la suavité que me donnait cette très grande douleur, était si excessive qu'on ne pouvait que désirer qu'elle se poursuive, et que l'âme ne se contente de moins que Dieu. Ce n'est pas une douleur corporelle, mais spirituelle, même si le corps y participe un peu, et même très fort. C'est un échange d'amour si suave qui se passe entre l'âme et Dieu, que moi je supplie sa bonté de le révéler à ceux qui penseraient que je mens… Les jours où je vivais cela, j'allais comme abasourdie, je souhaitais ni voir ni parler avec personne, mais m'embraser dans ma peine, qui pour moi était une des plus grandes gloires, de celles qu'ont connu ses serviteurs » (Vie de Sainte Thérèse, chap. XXIX).

Vue d'ensemble de la Chapelle Cornaro et de la Transverbération de sainte Thérèse.

 

Pour perpétuer la mémoire de cette mystérieuse blessure, le Pape Benoît XIII, à la demande des Carmélites d'Espagne et d'Italie, établit en (1726) la fête de la Transverbération du cœur de Sainte Thérèse. Le biographe français ajoute : « Jusqu'à son dernier soupir, Thérèse eut le privilège de converser avec les personnes divines, qui la consolaient ou lui révélaient certains secrets du ciel; celui d'être transportée en enfer ou au purgatoire, et encore celui de prévoir l'avenir. »

Décès et reliques 

 

À son arrivée à Alba de Tormes (le 20 septembre) son état empira. Elle mourut le 4 octobre 1582, quand l'Espagne et le monde catholique basculèrent du calendrier julien au calendrier grégorien (c'était donc la nuit du jeudi 4 au vendredi 15 octobre 1582). Elle est fêtée le 15 octobre[7]. Sa dépouille fut enterrée dans le couvent de l'Annonciation de la ville, une main ayant été sectionnée et conservée dans un reliquaire d'Avila (le père Gracián en coupa le petit doigt).

À son exhumation le 25 novembre 1585, découverte incorrompue alors que les vêtements avaient pourri, on y laissa un bras et le reste du corps fut envoyé à Avila, dans la salle du chapitre du couvent de Saint-Joseph. Le transfert se fit un samedi du mois de novembre de 1585, presque en secret. Les religieuses du couvent d'Alba de Tormes demandèrent à conserver un bras comme relique. Quand le duc d'Alba se rendit compte du transfert, il se plaignit à Rome et entama des négociations pour le récupérer. Le corps fut renvoyé à nouveau à Alba de Tormes, par ordre papal (1586). En 1598, un sépulcre fut édifié. On y transféra son corps, toujours intact, dans une nouvelle chapelle en 1616, puis en 1670, dans une chasse d'argent.

Après ces événements, on ne fit plus d'autres atteintes à ses restes. Ils sont désormais dans plusieurs endroits :

  • Son pied droit et une partie de la mandibule supérieure sont à Rome.
  • Sa main gauche à Lisbonne
  • Son œil gauche et sa main droite à Ronda (Espagne).
  • Son bras gauche et son cœur dans des reliquaires du musée de l'église de l'Annonciation d'Alba de Tormes.
  • Ses doigts sont conservés dans divers endroits d'Espagne.

 

 

http://www.egliselutherienne.org/bibliotheque/doctrine/charismatique/Char_3.htm

5. La glossolalie dans le monde

Les charismatiques reprochent souvent à ceux qui nient que le Saint-Esprit est à l'origine du parler en langues ou qui en doutent, de limiter l'action et la puissance de Dieu. Le problème, cependant, n'est pas de savoir si Dieu peut accorder ces dons à l'Eglise d'aujourd'hui, mais s'il le fait effectivement. Celui qui ne doute pas de la toute-puissance de Dieu peut malgré tout avoir de sérieuses réserves quant à l'origine du parler en langues. Nous pensons que ce que nous avons dit ci-dessus autorise ces réserves. Ajoutons à cela que la glossolalie est loin d'être un phénomène propre au christianisme. On la rencontre dans de nombreuses religions païennes d'hier et d'aujourd'hui.

K. Koch raconte que des Bantous et des Zoulous non chrétiens d'Afrique du sud parlent en langues. On lui confirma aussi au cours de ses voyages en Asie qu'il arrivait souvent à des prêtres bouddhistes et shintoïstes de pratiquer la glossolalie (Le Conflit des Langues, p. 31). L'histoire des religions anciennes fait état de cas de glossolalie chez les devins grecs que l'on distinguait des "prophètes" et à qui on attribuait un degré d'inspiration inférieur. Platon en parle dans son Timée (72 b) et Virgile, pour les Latins, dans 1'Énéide (VI, 45, 98 s). Les pythonisses et les sibylles sont décrites comme possédées par une puissance à laquelle elles étaient incapables de résister. Des sons sauvages, inarticulés, "nec mortale sonans" (« qui ne sonnent pas comme les sons des mortels », Virgile) s'échappent de leurs lèvres, tandis qu'elles sont en transes. Le parler en langues existe en dehors du christianisme et est déclenché par des facteurs psychologiques ou chimiques (champignons hallucinogènes). Les psychiatres James, Dupré, Janet et Fretid l'ont observé chez des névropathes. Ce qui est vrai des charismes en général l'est en particulier de la glossolalie: "L'ascèse des mystiques et différentes techniques d'éveil les libèrent, tout comme l'expérience charismatique. Ils ne constituent donc pas la spécificité d'une expérience chrétienne de l'Esprit, mais semblent appartenir à un potentiel humain inexploité. A l'aide de certaines techniques il est relativement facile de libérer les charismes, de provoquer les phénomènes physiques du "baptême dans l'Esprit", sans qu'ils soient l'aboutissement d'un véritable cheminement spirituel" (Fr. van der Mensbrugghe, op. cit. p. 50).

La glossolalie est parfois aussi la manifestation de la possession démoniaque. L'archevêque Theodorowicz cite l'exemple du médium brésilien Mirabelli qui a écrit, devant une commission d'experts, des dizaines de pages en 25 langues différentes qu'il ne connaissait pas. Il prétendait agir sous la dictée d'esprits et donnait tous les signes d'une véritable possession démoniaque (Theodorowicz, Konnersreuth im Lichte der Mystik und Psychologie, 1936, p. 503). L'histoire du pentecôtisme en Allemagne, au début du XX siècle, a permis elle aussi d'identifier plusieurs cas de parler en langues démoniaque. K. Koch raconte l'exemple d'un ancien spirite, M. Mille, qu'il avait rencontré à Londres et qui, avant sa conversion au christianisme, avait connu un grand succès dans une assemblée spirite. Il avait possédé des pouvoirs de guérison qui devenaient actifs quand il entrait en transes, et qui lui avaient permis de venir en aide à bien des malades. "Il avait aussi, écrit K. Koch, maîtrisé l'excursion de l'âme. Il pouvait, semblait-il, laisser son âme ou une partie de son âme sortir de son corps et l'envoyer à de grandes distances. De cette manière, il avait découvert des choses qui, après examen, furent trouvées exactes. En transe totale, il pouvait parler en langues" (Le Conflit des langues, p. 32). Le même auteur affirme avoir observé que les gens qui ont des tendances de médium répondent plus rapidement au parler en langues que d'autres. D'ailleurs on demande aux gens, dans certaines réunions charismatiques, de se donner la main pour constituer une chaîne et de répéter inlassablement certains mouvements. Les spirites ne font-ils pas la même chose?  

Cela est dû à la théologie pentecôtiste qui attend du "baptême dans l'Esprit" la solution à tous les problèmes spirituels. Ce dont les chrétiens d'aujourd'hui ont besoin, ce n'est pas de révélations nouvelles et d'expériences extraordinaires, mais de bien comprendre ce que Dieu a révélé dans la Bible pour leur salut, de s'y attacher et d'en vivre par la foi.

Peut-on affirmer, comme le font les pentecôtistes, que le mouvement charismatique est le signe d'un réveil mondial du christianisme? Pourquoi, s'il en est ainsi, le parler en langues a-t-il joué un rôle tout à fait secondaire dans l'Eglise apostolique, à tel point qu'il n'est mentionné dans aucune autre épître que dans la première aux Corinthiens? Si ce don est si important, pourquoi n'est-il pas apparent dans la vie des paroisses de Rome, de Galatie, d'Ephèse, de Colosses, de Philippes, de Thessalonique ? S'il est le signe d'un réveil du christianisme, pourquoi le rencontre- t-on dans les religions païennes ? Dans tous les réveils chrétiens, les gens ont été brisés par la repentance et ont trouvé dans la foi le chemin vers le Christ.

Au lieu d'édifier les fidèles dans une foi sobre, solidement ancrée dans la Parole de Dieu, qui se fonde sur les promesses d'un Dieu véridique et fidèle, le renouveau charismatique fouette et exaspère les émotions, suscite des feux de paille aux lendemains souvent douloureux. Dieu édifie les siens par l'intelligence, en faisant appel à l'entendement et au coeur, et non par les transes et une ambiance qui frise trop souvent l'hystérie. L'Evangile veut susciter le calme, la paix et la sérénité, et non le délire et l'extase. K. Koch a cette belle phrase: "Ce n'est pas que nous devrions recevoir plus du Saint-Esprit, mais bien que le Saint-Esprit devrait recevoir plus de nous-mêmes" (op. cit., p. 46).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Glossolalie

Glossolalie

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La glossolalie (du grec ancien γλῶσσα / glỗssa, « langue » et λαλέω / laléô, « parler ») est la faculté de parler ou de prier à haute voix

dans une langue étrangère (xénolalie) totalement inconnue de la personne qui parle, ou dans une suite de syllabes incompréhensible

mais revêtant l'aspect d'une langue véritable[1].

Des phénomènes de glossolalie ont été rapportés entre autres dans le christianisme, le chamanisme et le spiritisme[2].

Pour les chrétiens, la glossolalie correspond au « parler en langues », phénomène décrit dans les Actes des Apôtres (II, 6 sq.).

Il s'agit parfois de la « langue des anges » (glossolalie vraie). Saint Paul insiste sur l'interprétation

des langues dans la première épître aux Corinthiens[3].

Du point de vue médical, la glossolalie est un trouble du langage qui se manifeste chez certains patients

souffrant de maladies mentales. Elle consiste à prononcer des mots inventés ou à modifier des mots existants.

Souvent, le sujet ne se comprend pas lui-même, et n'est pas compris de son entourage.

Certains mouvements évangéliques protestants, tels que les pentecôtistes, et les charismatiques catholiques à leur suite accordent

une grande importance à ce type de manifestation. Cependant Paul de Tarse, qui évoque le phénomène,

le définit comme « le plus petit des dons du Saint Esprit » bien qu'il se réjouisse de « parler en langues plus que vous autres » (1 Co 14).

Ce charisme est considéré comme le plus petit car c'est par lui que l'on peut s'ouvrir à une multitude d'autres, en effet,

il dispose la personne à être surprise par le Saint Esprit en faisant preuve d'humilité et de liberté.

Cependant, le don du "parler en langue" n'édifie pas le peuple (les membres de l'église), mais celui qui l'emploie uniquement,

car la langue n'est pas toujours comprise des hommes. C'est pour cela que Paul dit « En effet, celui qui parle en langues ne parle pas aux hommes,

mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c'est en esprit qu'il dit des mystères. » (1 Co 14:2)

C'est pour cela que Paul dit également, si les propos ne peuvent être traduits, de s'abstenir dans l'assemblée et de parler en langue comprise de tous.

Le parler en langues dans les Églises charismatiques 

 

De nos jours, les églises charismatiques mettent en avant les dons du Saint Esprit avec en particulier le parler en langues,

et parfois sans que ces langues soient de véritables langues connues.

Cela provoque un réel débat car nul ne peut donc vérifier si ce don est réel ou juste un désir d'avoir des talents surnaturels venant de Dieu.

Pourtant, Paul demande à l'assemblée de vérifier les dires des prophètes (1Co14:29),

mais cela devient impossible lorsque l'on affirme parler dans un langage inconnu.

C'est pourquoi Paul demande à ceux qui parlent en langue de se taire s'il n'y a pas d'interprétation (1Co14:28).

Cependant un autre avis se fait entendre :

  • Les cessationistes affirment que "Le parler en langues n'est pas un signe du baptême du Saint-Esprit."

Ils s'appuient sur les références biblique suivantes : 1 Cor chapitre 12 verset 7-13 et 28-30.

Les pentecôtistes répondent que ces passages parlent de l'exercice du parler en langues "dans l'assemblée" pour l'édification de l'église.

Clairement, Pierre a reconnu le parler en langues comme le signe que la maison de Corneille avait reçu l'effusion du Saint-Esprit dans Actes 10:44-46.

Le parler en langues chez les Mormons 

 

Le fondateur Joseph Smith (1805-1844) de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, croyait à la glossolalie.

Le parler en langues dans le spiritisme 

 

Selon le spiritisme, il existerait une autre dimension peuplée d’esprits, dont certains seraient les esprits des défunts. Ces esprits, dépourvus d’un corps matériel, seraient capables de se manifester en utilisant les organes d’une personne volontaire, appelée médium. Lorsque les organes prêtés temporairement par le médium sont les organes de la voix, il s’agit d’un médium parlant[6]. Dans le cas où l’esprit qui se manifeste par les organes vocaux parle une langue totalement inconnue du médium (le russe ou le grec ancien par exemple), il s’agit d’un médium polyglotte[7]. Pour les adeptes du spiritisme, ce phénomène de « parler en langues » prouverait que les paroles prononcées par le médium proviennent d’une intelligence extérieure au médium[8]. Les spirites utilisent peu le terme glossolalie et utilisent plutôt le terme psychophonie pour mentionner le même phénomène[9].

http://www.unpoissondansle.net/xaris/xa.php?i=12

Lorsque les païens se penchent sur de prétendus parlers en langues, et qu'ils découvrent la supercherie d'une interprétation inventée,

que pensent-ils du christianisme ? Un homme est allé rendre visite à une Eglise charismatique. Il raconte :

Il y a plusieurs années, j'ai testé un prédicateur de Toronto au Canada, pour sa capacité à interpréter ces déclarations sacrées.
Je lui fis écouter une cassette d'un long discours dans un "langage secret" que j'avais enregistré au cours de l'office d'une Eglise.
Le vaillant prédicateur fut heureux de me donner une interprétation, mais il fut confus d'apprendre — à sa grande surprise —
que j'avais enregistré cette cassette deux semaines auparavant dans sa propre Eglise —
et que sa traduction d'alors était véritablement très, très différente.
Il évoqua "une influence satanique"
et se retira rapidement afin de prier à ce sujet. (12)
De tels témoignages sont la honte de l'Eglise et jettent un discrédit sur l'Evangile.
Comment admettre que le signe si puissant survenu à la Pentecôte, qui a interpellé des milliers d'hommes et de femmes
pour les préparer à écouter le message du salut, devienne une cause de rejet, de dédain, et de blasphème ?
Pourquoi les langages terrestres sont-ils si rares ?
Pourquoi lorsqu'il y a enquête, l'interprétation est toujours différente, suivant son auteur ?

L'existence de langues terrestres ne prouve rien non plus, c'est la présence de l'ensemble des critères qui valide le don.

Des missionnaires Mormons auraient parlé en langue indienne, ce qui aurait entraîné la conversion de l'auditoire. (13)

Nous savons qu'il ne peut s'agir du don des langues, parce que leurs auteurs ne sont pas chrétiens, et parce que ce ne sont pas des louanges.

Ce qui est spectaculaire n'est pas forcément divin !

Des gens sous hypnose, faisant des régressions de mémoire dans "leurs vies antérieures", se mettent parfois à parler une langue qu'ils n'ont jamais apprise auparavant :

Au cours des régressions, il arrive parfois que les gens se mettent à parler dans une langue "différente".
Parfois, on peut les comprendre, comme dans le cas où la personne se met à parler français ou allemand.
Parfois, on ne peut pas, parce que c'est une langue qu'on ignore, soit parce que ce ne sont que des "bredouillis"
qui ressemblent à un langage. (14)
Ralph Shallis donne un triste exemple d'un homme qui a six fois répété une phrase en langues débutant par Maha Dévi
et qui fut interprétée par : "Je suis le Dieu Tout Puissant, mets ta confiance en moi."
Comme d'habitude, tout le monde a ponctué ceci par des alléluia et des amen retentissants.
Le plus grave n'est pas que ce n'était pas une louange, mais que Maha Dévi signifie "la grande déesse," femme de Civa. (15)
On célébrait, dans l'Eglise de Jésus-Christ, une divinité païenne !
Quel faible discernement pour une assemblée "remplie de l'Esprit"...

 

Un ami me confiait "Je ne suis pas sûr que mon parler en langues ne soit pas psychologique" !

Le bien-être que l'on éprouve est identique à celui obtenu en se "déconnectant" du monde (en répétant le "ôm" des mantras hindous,

en répétant inlassablement les prières d'un chapelet, etc.). Il se peut aussi que la glossolalie ait une origine démoniaque,

comme cela s'est produit. Dieu seul connaît la proportion des deux origines.

Un chercheur a examiné le phénomène des langues dans les religions non-chrétiennes. Il écrit :

La glossolalie, dans ses différentes formes, est répandue dans les religions tolérant un comportement individualiste de grande intensité émotionnelle de la part de ses guérisseurs et de ses assistants.
Le prêtre utilise ainsi ses propos exotiques afin de démontrer la réalité et la variété de ses puissances et de maintenir autour de sa personne un air de mysticisme et d'aspiration spirituelle. (19)

 

http://books.google.be/books?id=Y3R9osmfwIUC&pg=PA397&lpg=PA397&dq=glossolalie+hindouisme&source=bl&ots=8vnvtd4OGY&sig=WzXVu2JxX3amqTk5evRjtfIud2U&hl=fr&sa=X&ei=4IRrT-TLFsKq8APy-9DlBg&ved=0CD4Q6AEwBQ#v=onepage&q=glossolalie%20hindouisme&f=false

 

Suite !!PARLER EN LANGUES ? GLOSSOLALIE??

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