LE COEUR ? COMME LE DEUX DU SACRE COEUR ?? LES PYRAMIDES ! CALENDRIER AZTEQUE ??CODEX VATICANUS ?

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Fichier:Codex Magliabechiano (folio 70r).jpg

Cérémonie sacrificielle aztèque (Codex Magliabechiano, f.70r).

Pyramide à degrés

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Une pyramide à degrés est une construction pyramidale à faces en forme d'escalier géant. Construction funéraire pour les anciens Égyptiens ou temple solaire pour les peuples précolombiens, leur affectation varie en fonction des civilisations qui les ont construites.

 

Égypte antique

 

Complexe funéraire du roi Djéser

La pyramide à degrés est un stade intermédiaire de l'évolution des pyramides débutant avec les mastabas et finissant avec les pyramides à faces lisses en passant par la pyramide rhomboïdale du pharaon Snéfrou.

La première pyramide à degrés fut construite pour le pharaon Djéser par son architecte Imhotep à Saqqarah, au cours de la IIIe dynastie de l'Ancien Empire. Les égyptologues pensent que cette pyramide fut construite en plusieurs étapes : tout d'abord, un mastaba classique comme celui de tous les pharaons de cette époque ; puis agrandissement de ce mastaba pour atteindre la taille actuelle de la base carrée de la pyramide ; enfin, superposition de plusieurs mastabas (quatre étages puis six étages) de plus en plus petite.

Article détaillé : Complexe funéraire de Djéser.

Mésopotamie et Perse 

 

En Mésopotamie il existe des édifices religieux en forme de pyramide à étages, dont la fonction demeure floue même s'il s'agirait plutôt d'un lieu de cultes et de sacrifices, nommées ziggourat.

Article détaillé : Ziggourat.

Amérique précolombienne 

 

Des exemples de pyramides à degrés se retrouvent dans de nombreuses civilisations précolombiennes, en particulier en Mésoamérique, depuis les Olmèques aux Aztèques, ainsi qu'en Amérique du Sud, chez les Incas.

Article détaillé : Arts précolombiens.

Articles connexes

Signification religieuse d'une pyramide 

 

La pyramide, vecteur religieux 

 

Dans la mythologie égyptienne, la vision héliopolitaine de la création est symbolisée par la colline émergeant de l'océan primordial.

Cette butte primordiale, dont l'image est le benben,

fit jaillir la première forme de vie sous la forme d'un lotus.

  Cette colline émergée représente donc la forme d'une vie nouvelle dont les tertres, les mastabas et les pyramides surmontaient la sépulture des défunts souverains afin de les amener à leur nouvelle existence.

Le benben procurait la force régénératrice nécessaire à la réalisation de la renaissance spirituelle, l'union du avec le ka, l'apparition de l'akh. À partir de la fin de la IVe dynastie, les nouvelles convictions religieuses solidement établies entrainèrent une conception standardisée de l'infrastructure des pyramides.

La chambre funéraire était aménagée à l'ouest de l'antichambre, le sarcophage étant placé à l'extrémité ouest de la chambre funéraire. Le mythe décrivait, le soir, l'entrée du soleil dans le monde souterrain, la douât, où il fusionnait avec Osiris, afin de renaître à la vie. L'extrémité ouest de la chambre sépulcrale symbolisait cette entrée au monde souterrain.

L'esprit du roi s'enfonçait dans la douât, s'unissait à Osiris afin d'opérer sa renaissance.

L'esprit revivifié du roi, l'akh, réapparaissait dans l'antichambre correspondant à l'akhet, l'aube. L'akh pouvait alors quitter la sépulture par le couloir d'entrée orienté vers l'hémisphère nord du ciel et rejoindre le royaume des morts, aidé en cela par le gigantesque escalier figuré par la pyramide[1].

Les textes des pyramides 

 

Article détaillé : Textes des pyramides.

Pour la première fois, sous le règne d'Ounas, les Égyptiens inscrivirent des textes religieux sur les parois de l'antichambre et de la chambre funéraire, restant ainsi à la disposition du ka du roi. Ces textes consistent en formules d'offrandes, formules magiques et invocations permettant au souverain défunt d'accéder à la renaissance.

Évolution des pyramides lisses 

 

À dater de la IVe dynastie, l'architecture des pyramides égyptiennes prend un nouvel élan et, grâce à l'évolution des techniques, tend à la perfection géométrique. La première pyramide à faces lisses est inaugurée par Snéfrou à Meïdoum. Il achève le monument que son prédécesseur avait probablement initié en opérant une transition audacieuse de la pyramide à degrés en une véritable pyramide classique, donnant ainsi à la forme du monument une beauté abstraite qui caractérisera tous les monuments du genre édifiés par la suite. Le symbolisme solaire y trouvait un accomplissement jamais égalé. Le complexe funéraire était désormais entièrement organisé autour de cette pointe dressée vers les cieux, et dont la blancheur du revêtement ajoutait à l'effet recherché d'allier le culte du roi à celui de l'astre diurne dont la théologie, à n'en pas douter, rayonnait déjà sur tout le pays.

L'ultime stade d'évolution des pyramides à faces lisses est à rechercher en Nubie et au Soudan, où les pharaons de Napata, puis de Méroé, édifièrent des monuments dont l'angle beaucoup plus raide leur donne un aspect plus aigu et deviendra d'ailleurs une caractéristique de cette civilisation de l'antique Soudan.

La page 12 du Codex Borbonicus représente un prêtre portant les attributs de Xipe Totec et vêtu de la peau d'une victime sacrifiée en honneur à cette divinité

Fichier:File-Monolito de la Piedra del Sol (centro).jpg

Les deux premiers cercles du monolithe appelé Pierre du Soleil évoquent la légende des soleils, selon laquelle le monde aurait déjà été détruit à quatre reprises et selon laquelle cinq Aztèques auraient dû sacrifier 400 de leurs frères pour que la Terre et le Soleil puissent s'en alimenter et éviter ainsi une cinquième destruction

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Pierre du Soleil

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Monolithe communément appelé « Pierre du Soleil » ou « Calendrier aztèque » (Musée national d'anthropologie, Mexico).

La Pierre du Soleil, souvent appelée abusivement calendrier aztèque[1] ou au contraire de manière plus exacte cuauhxicalli[2], est une des œuvres les plus célèbres et emblématiques de l'art aztèque[2],[3].

Découverte par hasard le 17 décembre 1790 à Mexico, lors du pavage de la grand place de la capitale de la Nouvelle-Espagne, elle est actuellement conservée au musée national d'anthropologie de Mexico. Ce disque réalisé dans un bloc monolithique de lave basaltique d'olivine, d'un poids de 24 tonnes, de 3,6 m de diamètre et 1,22 m d'épaisseur[2], était probablement un cuauhxicalli (réceptacle et autel de sacrifice) ou un temalácatl (autel de sacrifice gladiatorial)[réf. nécessaire]. Il a été sculpté sous le règne d'Axayácatl pour commémorer la fête du feu nouveau de 1479 (date indiquée en haut, au centre, entre les queues de serpent)[4].

Description 

 

Détail des deux premiers cercles du monolithe.

La pierre est composée de 8 cercles concentriques (le huitième étant sur le rebord du cercle, non visible de face) et contient de nombreuses références à la cosmogonie aztèque (dont les calendriers)[5],[6] :

  • Le premier cercle contient la tête centrale (combinant les attributs de Tonatiuh (dieu du Soleil) et de Tlaltecuhtli (dieu de la Terre)).
  • Le deuxième cercle laisse apparaitre les symboles des dieux Ehecatl, Tezcatlipoca, Tlaloc et Chalchiuhtlicue et évoque la légende des soleils en rappelant la façon dont les 4 soleils (i.e. mondes) précédents ont été détruits (par des jaguars, le vent, le feu, l'eau). Cet ensemble de glyphes forme l'expression « Nahui Ollin Tonatiuh » (« la cinquième ère ») évoquant le monde actuel des hommes.
  • Le troisième cercle représente les 20 glyphes des jours du mois.
  • Le quatrième cercle représente les 260 jours de l'année sacrée (52 cases de 5 points).
  • Les cinquième et sixième cercles sont ornementaux.
  • Le septième cercle est composé de 2 serpents, représentant chacun 52 ans.
  • Le symbole entre les 2 queues des serpents (tout au-dessus de la pierre) est la date de la fête du Feu nouveau que commémore la pierre : année 13-roseau (1479).

 

Parmi les sources nahuas de la légende des soleils figurent l’Histoire des Mexicains par leurs peintures rédigée vers 1530 et attribuée à Andrés de Olmos, le codex Chimalpopoca (en particulier les parties appelées Annales de Cuauhtitlan et Légende des Soleils), l'Histoire du Méchique d'André Thévet, le Codex Vaticanus A ainsi que les œuvres de Motolinia, Fernando de Alva Cortés Ixtlilxóchitl et Diego Muñoz Camargo.

Suite !LA LANGUE DE FEU DE KÂLI ?

 

 

 

 

 

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