Pour les Américains, ce sont des UFO (unidentified flying object) ; pour les Français des PAN (phénomènes aérospatiaux non identifiés) et pour le public, le cinéma et la presse, ce sont des Ovnis...
D'étranges "soucoupes volantes" dont l'histoire débute le 25 juin 1947 dans l'état de Washington et qui, en pleine
période de guerre froide et de folles spéculations sur les technologies aéronautiques,
vont envahir le monde à la vitesse de la lumière.
A travers les célèbres affaires de Roswell, aux Etats-Unis, de Cussac, dans le Massif Central, et de Trans-en-Provence,
où l'on passe d'observations aériennes à des traces au sol, le sociologue Pierre Lagrange interroge les faits et décrit les
acteurs en présence.
Les commissions d'enquête, les "ufologues", les scientifiques impliqués et le public dont il ne croit plus en l'irrationalité.
LIEGE SAINT LAMBERT
Nuées lumineuses Liège en Belgique depuis novembre 1989
Saint Lambert est le patron du diocèse de Liège.
Une partie de ses reliques est conservée, à la cathédrale de Liège, dans son buste de grandeur naturelle, œuvre d'art superbe du
temps d'Erard de la Marck ; d'autres localités, comme Rome, Fribourg en Bade et Berbourg, dans le grand-duché de Luxembourg,
disputent à la ville de Liège l'honneur de posséder sa tête.
Un des premiers soins de saint Lambert fut de faire la visite pastorale de son diocèse, car, pendant les sept années de son exil,
ses diocésains avaient beaucoup souffert des troubles civils, de l'intrusion de Pharamond et des superstitions païennes.
La Taxandrie surtout fut le théâtre de son zèle.
L'idolâtrie n'y était pas encore extirpée
et des superstitions païennes y avaient repris le dessus.
Saint Lambert y porta les lumières de la foi au péril de sa vie
et détruisit les temples des idoles. (V. Gesta (prima).
Selon ces deux écrivains, c'est dans un banquet donné à Jupille par Pépin d'Herstal
que le saint aurait refusé de bénir la coupe de la concubine ;
irritée, celle-ci aurait alors dépêché son frère pour le tuer dans sa retraite de Liège.
C'est là, en effet, qu'il fut massacré, au moment où, revenu de la chapelle dans laquelle il avait prié avant le jour, il cherchait
un peu de sommeil sur sa couche.
Au premier moment de l'agression, par un mouvement instinctif,
il saisit son épée et fit mine de vouloir se défendre ;
mais bientôt il la jeta, déclarant qu'il s'en remettait à Dieu, et exhorta les siens à se préparer à la mort.
La plupart, furent, en effet, immolés ; lui-même, pendant qu'il était prosterné en oraison,
fut percé d'un trait par un individu qui avait escaladé le toit de sa demeure.
Lorsque les assassins se furent retirés, ceux de ses disciples qui avaient échappé à la, mort transportèrent ses restes
dans une barque à Maestricht, où, au milieu du deuil de la population, il fut enterrédans l'église Saint-Pierre hors la ville,
aujourd'hui démolie.
À l’évêque Lambert succéda son disciple
— et peut-être même son parent — Hubert (saint Hubert),
membre d’un lignage très proche des Pépinides et vraisemblablement apparenté à ces derniers.
L’attentat de Liège semble finalement avoir servi les intérêts de Pépin II en lui permettant de renforcer le contrôle qu’il exerçait sur
l’évêché mosan.
Hubert fit transférer les reliques de Lambert de Maastricht à Liège, où il fonda une infrastructure sacrée pour les abriter.
que c'était Yahweh qui désignait les lieux de culte.
Cela s’explique peut-être aussi par la proximité géographique des palais de Herstal et Jupille de la famille de Pépin, qui devait vouer un culte important au saint.
Toujours est-il que leVIIIe siècle marqua un tournant pour Liège, qui devint rapidement une agglomération importante.
Il est par exemple significatif qu’à partir de la seconde moitié du VIIIe siècle,
la ville de Liège soit qualifiée de vicus publicus et
En septembre d'une année sur laquelle les historiens ne parviennent pas à se mettre d'accord, 696 ou 705, Pépin II convie l'évêque dans son palais de Jupille, près de Liège, dans le but de lui demander de l'unir à Alpaïde.
Pépin venait de répudier Plectrude mais l'évêque avait eu vent qu'un enfant était né hors mariage.
Il refusa donc de les marier.
Quelques jours plus tard, le 17 septembre, Lambert et ses neveux, Pierre et Andolet, sont assassinés par Dodon, frère d'Alpaïde,
en représailles à son refus.
Albert d'Aix écrit ceci peu après 1100 à propos de Godefroy de Bouillon lors de la prise de Jérusalem en juin 1099 :
« tandis que tout le peuple chrétien […] faisait un affreux ravage des Sarrasins,
le duc Godefroy, s'abstenant de tout massacre, […]
dépouilla sa cuirasse et, s'enveloppant d'un vêtement de laine,
sortit pieds nus hors des murailles
et, suivant l'enceinte extérieure de la ville en toute humilité, rentrant ensuite par la porte qui fait face