LA LANGUE DE FEU DE KÂLI ?

 

Comme Durga ou Parvati, elle est une représentation de Shakti, la déesse-mère. Les dieux firent appel à elle car ils ne parvenaient pas à vaincre le démon Raktabija dont chaque goutte de sang qui tombait au sol donnait naissance à un clone du démon.

Kali est la représentation la plus terrifiante du panthéon hindou. Elle a les yeux et la langue rouges et la peau noire. Lors de la bataille contre Raktabija, elle se servit de sa langue pour empêcher le sang du démon de tomber au sol. Mais cela l'empoisonna et elle devint folle. Elle dansa frénétiquement, excitée par la chair des cadavres sous ses pieds, mettant en péril l'équilibre du monde. Pour l'apaiser, Shiva se coucha sous ses pieds, ce qui arrêta la danse destructrice.

Elle est représentée avec plusieurs bras, la langue pendante et le cou ceint d'une guirlande de crânes.

Au début du siècle, une secte sanguinaire, les Thugs, pratiquait encore des sacrifices humains pour ses dévotions à la déesse sanguinaire.

http://bharat.pagesperso-orange.fr/hindouisme/kali.htm

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Garuda au temple hindouiste de Gunung Kawi (Bali).

Garuda (गरूड, aigle en sanskrit) est un oiseau fabuleux de la mythologie hindouiste et bouddhiste, fils de Kashyapa et de Vinatâ et frère d'Aruna, le conducteur du char de Sûrya. C'est le vâhana ou véhicule de Vishnu.

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http://www.legrandjournal.com.mx/actu-mexique/la-couronne-ou-penacho-de-moctezuma-pourrait-rentrer-au-mexique/attachment/penacho-de-moctezuma

La Couronne ou “penacho” de Moctezuma pourrait rentrer au Mexique

Publié le 18/01/2011 par " Le Grand Journal "

penacho de moctezuma 150x150 La Couronne ou penacho de Moctezuma pourrait rentrer au MexiqueL’Autriche et le Mexique pourraient enfin trouver un accord pour un retour temporaire au Mexique de la Couronne de plumes de l’empereur aztèque Moctezuma (1479-1520). Cette pièce conservée au Musée viennois des arts populaires est au cœur d’une querelle entre les deux pays depuis plusieurs années.

C’est une histoire complexe. En 1519, l’empereur Moctezuma remettait au «conquistador» Hernan Cortes son diadème de plumes d’oiseaux quetzal. Il n’aurait pas dû. On sait que l’histoire va mal finir.

Le récit de première main de Bernal Díaz del Castillo, Histoire véridique de la conquête de la Nouvelle-Espagne dresse le portrait d’un noble roi qui lutte pour maintenir l’ordre dans son royaume après qu’il ait été fait prisonnier par Cortés. Dans sa première description de Moctezuma, Díaz del Castillo écrit :

Le grand Montezuma était âgé d’environ quarante ans, de haute taille, bien proportionné, plutôt mince, et à la peau assez claire, contrastant avec le teint sombre habituel chez les Indiens. Il ne portait pas les cheveux longs, mais coupés courts sur les oreilles, et il avait une courte barbe noire, fine et bien taillée. Son visage était assez long et joyeux, il avait de beaux yeux, et son apparence et ses manières pouvaient exprimer l’intelligence ou, le cas échéant, une gravité calme. Sa tenue était soignée et bien ordonnée, et il prenait un bain tous les après-midi. Il avait autour de lui de nombreuses femmes, ses maîtresses, les filles des chefs et deux femmes légitimes qui étaient des Caciques [9]. Les vêtements qu’il portait une seule journée il ne les portait pas à nouveau avant trois ou quatre jours. Il avait une garde de deux cents chefs logés dans des chambres situées à côté de la sienne, et seuls certains d’entre eux étaient autorisés à lui parler. (Source Wikipedia)


Pyramide de la Lune


Pyramide de la Lune

Vers le nord, l'Allée des Morts mène à la pyramide de la Lune, derrière laquelle se profile un ancien volcan, le Cerro Gordo. Devant l'édifice se trouve la place de la Lune, longée par des plates-formes qui répondent à une symétrie rigoureuse.

Les fouilles menées en 1998 ont permis de vérifier que, contrairement à la pyramide du Soleil et à l'instar de nombreuses autres pyramides mésoaméricaines, elle est le résultat de la superposition de plusieurs monuments : les archéologues ont dénombré pas moins de sept phases de construction[23]. En creusant des tunnels dans la pyramide, les archéologues Subiro Sugiyama et Rubén Cabrera Castro ont découvert une tombe correspondant à la quatrième phase. Elle contenait le corps d'un individu probablement sacrifié accompagné d'un dépôt d'offrandes : objets divers en jade, obsidienne, pyrite ainsi que des restes d'animaux, notamment des pumas et un loup qui auraient été enterrés vivants. Quatre autres individus auraient été sacrifiés lors de la cinquième phase : la position de leurs mains semble indiquer qu'elles auraient été liées dans le dos. Esther Pasztory a émis l'hypothèse que la Pyramide du Soleil était dédiée à la «Grande Déesse» de Teotihuacan, tandis que la Pyramide de la Lune aurait été dédiée au «Dieu de l'Orage», mais reconnaît volontiers que ce pourrait être l'inverse, ou même ni l'un ni l'autre. Il a été établi que ces pyramides successives ont été érigées tous les 52 ans, cycle qui correspond au retour du calendrier religieux (260 jours) sur les mêmes jours du calendrier terrestre (365 jours)[24].

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Le siège de Tenochtitlan vu par les Aztèques

«Le serpent, écrit Gaston Bachelard, est un des plus importants archétypes de l’âme humaine.»

Chakras du tantrisme indien

On retrouve bien sûr les images dans les représentations cosmologiques et mythologiques indiennes. Ainsi, dans les doctrines tantriques, la Kundalinî est le serpent de Shiva, source de toutes les énergies (shakti) sexuelles et spirituelles censées se trouver lovées à la base de la colonne vertébrale, sur le chakra de l’état de sommeil. Et lorsque celle-ci s’éveille, «le serpent siffle et se raidit, et l’ascension successive des chakras s’opère : c’est la montée de la libido, la manifestation renouvelée de la vie» (L.Frédéric).

D’ailleurs, du point de vue macroscopique, la Kundalini a pour homologue le serpent Ananta, qui enserre de ses anneaux la base même de l’axe de l’univers. Associé à Vishnu et à Shiva, celui-ci symbolise en effet le développement et la résorption cyclique, mais, en tant que gardien du nadir, il est le porteur du monde dont il assure la constance et la stabilité. Mais Ananta, c’est d’abord et surtout le serpent de l’infini, de l’immensité et de l’éternité.

En fait, toutes ces significations ne sont qu’autant d’applications, dans un domaine déterminé, du mythe du Grand Serpent originel, qui exprime ainsi l’indifférencié primordial. Il est considéré à la fois comme le début et la fin de toute manifestation. Et ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la langue sanskrite a choisi le mot Shesha, le reste, pour désigner le serpent Ananta, car le naga à mille têtes est pour les indiens le vestige des mondes disparus ainsi que le germe des mondes à venir. Et c’est ce qui explique justement l’importance tant accordée dans bon nombre de mythologies et de cosmologies à la signification eschatologique du serpent (antiquité d’Égypte, de Chine, de Grèce, du Mexique, etc.).

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