MER MORTE - MER ROUGE SODOME ET GOMORHE ! EGYPTE

 

La Mer Morte - Sodome et Gomorhe

 

Las, ce terrible récit biblique ­ d'une intensité dramatique proche de celle du Déluge ­

vient d'être totalement

réécrit en version géologique par les deux Anglais Graham Harris et Anthony Beardow,

qui publient leurs travaux

dans la dernière livraison du Quarterly Journal of Engineering, sérieuse publication

de la société de géophysique de Londres.

Avec la Bible, précisément l'Ancien Testament comme point de départ,

les écrits du géographe grec Strabon (début du Ier siècle),

quelques découvertes archéologiques en guise d'éclairage, et surtout une foultitude de

données

sur le sol et le sous-sol,

voici le remake de l'histoire de la destruction de Sodome et de Gomorrhe.

Le feuilleton est rebaptisé:

«Le premier épisode de liquéfaction de l'histoire judéo-chrétienne.»

Il se déroule, selon les deux Anglais, précisément

au nord-est de la péninsule de Lisan, qui sépare la mer Morte en deux bassins,

en son endroit le plus étroit.

En 1900 avant Jésus-Christ.

Là, courroux de Dieu ou pas, tous les ingrédients d'un cataclysme

sont réunis.

Sous la mer Morte, le prolongement de la grande faille du rift africain.

Que des sédiments s'accumulent çà et là,

et le terrain se comporte comme les touches d'un piano. Les failles qui bordent

la mer vont jouer.

Et c'est le tremblement de terre. Comme il y en a encore régulièrement de nos jours.

Mais cette année-là, d'après les géologues, la magnitude est de 6 au minimum.

La péninsule est dans l'épicentre.

C'est la catastrophe. Le sol est saturé d'eau. Les couches d'argile, de limon,

de gravier,

qui par temps calme tiennent bien

ensemble vont se séparer, céder: la plaine alluviale, se liquéfie littéralement.

«Vous savez, c'est exactement comme quand on secoue trop fort une mayonnaise»,

explique Peter Styles, docteur en géophysique

de l'université de Liverpool et membre du comité éditorial de la revue

Quarterly Journal of Engineering.

«C'est exactement ce qui s'est passé lors du dernier tremblement de terre de

San Francisco, et à Mexico»,

poursuit-il.

Mais le cauchemar géologico-biblique ne s'arrête pas là.

Sodome et Gomorrhe engloutis vont sans doute

aussi connaître l'incendie.

La région est truffée de bitume, ce mélange d'hydrocarbures

qui se présente à l'état solide ou liquide.

«Aujourd'hui, encore, on en voit flotter sur la mer Morte,

confirme Jacques Connan, géochimiste d'Elf Aquitaine.

Mais bien avant, du temps de Cléopâtre notamment,

les Egyptiens en importaient de la mer Morte pour la momification (1).»

Et le sel de l'histoire? Et l'horrible métamorphose de la femme de Loth?

«Il y a des tas de colonnes de sel dans cette région.

Vous pensez, ça fait 15 millions d'années que du sel se dépose dans le fond

de la mer Morte.

L'une d'elles devait ressembler à une silhouette de femme. C'est tout»,

affirme Peter Styles.

En tout cas, in fine, mettant bout à bout toutes leurs données géologiques,

les deux Anglais invitent les archéologues à fouiller en un site précis:

au fond du bassin nord (voir la carte ci-contre) de la mer Morte.

Répondront-ils? «Je n'imagine pas un archéologue partir à la recherche

de Sodome et de Gomorrhe.

Même si j'admets qu'il y a des faits troublants», affirme Pierre de Miroschedji,

directeur de recherches au CNRS, responsable de mission

archéologique en Israël.

De fait, plusieurs cités très anciennes, comme Bab edh-Dhra notamment ont été retrouvées,

dans cette région.

Les archéologues ont établi qu'il y a eu vers 2400 avant J.-C. ­ et ce fut un phénomène général

en Palestine ­

une régression de la civilisation urbaine.

«Les villes furent alors abandonnées au profit d'un mode de vie pastoral-nomade

ou villageois,

laissant peut-être des ruines bien visibles à des habitants ultérieurs.»

Vers 1900 avant J.-C. par exemple? Un ange passe. «La Bible est un document historique, 

Et si certains ont parfois un caractère étiologique, d'autres ont surtout

un caractère exemplaire, illustrant la toute-puissance de Dieu.

Il me semble que c'est le cas de Sodome et de Gomorrhe».

Dans la Sidrah de Le'h-Lé'ha (Genèse, chap.14), la Torah nous raconte la guerre des quatre rois

contre les cinq

et leur victoire - qui leur permit d'emmener Loth en captivité.

La Torah nous dit que cette guerre s'est déroulée dans la Vallée des Calcaires.

C'est elle qui s'identifie avec ce que nous connaissons aujourd'hui sous le nom de la Mer Morte.

La Mer Morte est l'une des plus grandes merveilles du monde.

Cette mer, qui est en vérité un lac, tout entouré de terres

fermes, est le plus riche trésor mondial de sels naturels.

Tout le monde sait que l'eau de mer est salée, ce qui la rend impropre à la boisson.

Lorsqu'il arrive par malheur qu'un navire sombre en haute mer,

les rescapés sont en danger de mourir de soif, quoiqu'ils soient entourés de réserves d'eau illimitées.

La Mer Morte contient entre vingt-trois et vingt-cinq pour cent de sel.
 
 
Nul être vivant ne peut subsister dans de telles conditions.

L'eau de mer contient, en moyenne, entre quatre et six pour cent de sels.

Mais la Mer Morte, elle, en contient entre vingt-trois et vingt-cinq pour cent.

Nul être vivant ne peut subsister dans de telles conditions.

C'est ainsi que la vie est très richement représentée dans les océans,

mais que, par contre, la Mer Morte est dépourvue entièrement,

et non seulement de poissons,

mais encore, d'algues.

C'est ce qui lui a valu son nom de Mer Morte, que les Grecs lui ont donné.

 La Torah l'appelle, elle, la Mer de Sel ou la Mer de la Plaine

- parce qu'elle se situe dans les plaines de Moab -, ou la Mer de l'Est -

parce qu'elle se situe à l'est de Canaan.

Les Arabes la dénomment : Mer de Tzoar ou Mer de Loth.

Les eaux de la Mer Morte sont d'une telle densité qu'un être humain ne peut y sombrer.

Si un homme voulait s'amuser à traverser un espace donné de la Mer Morte à pied,

il ne pourrait y réussir, car à l'instant même où il se sera enfoncé jusqu'aux bras,

il subirait la poussée d'Archimède et se retrouvera dans la position du nageur.

Après un tour de natation dans cette mer, il est recommandé de s'essuyer aussitôt soigneusement,

si l'on ne veut se retrouver, en peu de temps, entièrement recouvert d'une sorte d'écume salée.

Car l'eau s'évapore vite et l'énorme quantité de sels qu'elle contient en dissolution,

se dépose sur le corps.

La Mer Morte n'a pas toujours été ce que nous connaissons aujourd'hui.

La Torah nous raconte que le jour où Abraham décida de se séparer de Loth

et lui laissa le choix de la région où il lui plairait de s'établir,

celui-ci choisit les territoires aux environs de Sodome,

qui fut « tel un jardin florissant avant que D.ieu n'ait détruit

Sodome et Gomorrhe ».

II y avait de l'eau à profusion et une végétation luxuriante ;

elle était giboyeuse et poissonneuse à souhait.

C'est peut être la vie exceptionnellement riche dont ils jouissaient

qui fut cause de la corruption des gens de Sodome et de toute cette région.

Ils ne voulaient permettre à des étrangers de venir s'établir chez eux,

et ils promulguaient des lois affreuses afin de s'entourer au regard de l'étranger

d'une atmosphère de terreur.

Loth, seul, demeura fidèle aux lois de l'hospitalité qu'il avait apprises

chez son oncle Abraham.

Alors, D.ieu mit sens dessus dessous toute cette région

et l'anéantit dans un déluge de soufre et de sel.

Genèse : 19 : 17
 
En les faisant sortir, l'un des anges dit :
"Sauve-toi, sur ta vie. Ne regarde pas en derrière, et ne t'arrête nulle part dans la Plaine;
sauve-toi à la montagne, de peur que tu ne périsses". ..................................................................................................

20 Tenez, cette ville toute proche pour y courir, elle est si petite;

permettez que je m'y sauve, - n'est-elle pas petite? -

et que je vive". Il lui dit : "Bien, accordé : on ne détruira pas la ville dont tu parles.

Hâte-toi de t'y sauver,

car je ne puis rien faire que tu n'y sois arrivé".

C'est pour cela qu'on a donné à cette ville le nom de çoar. Le soleil se levait sur la terre,

quand Lot arriva à çoar.

Alors Yahweh fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe

du soufre et du feu d'auprès de Yahweh, du ciel.

Il détruisit ces villes et toute la Plaine,

et tous les habitants des villes et les produits du sol.

La femme de Lot regarda en arrière et devint une colonne de sel.

De bon matin Abraham se rendit où il s'était tenu devant Yahweh.

Il regarda du côté de Sodome et de Gomorrhe,

et sur toute l'étendue de la Plaine,

et il vit monter de la terre une fumée,

comme la fumée d'une fournaise.

 

La mer morte est une mer fermée, partagée entre Israël et la Jordanie.

Située à 397 mètres

au dessous du niveau de la mer, elle est le point le plus bas de la planète.

Devenue un attrait touristique pour ses vertus thérapeutiques dues

à sa haute teneur en sel,

sa formation reste une énigme scientifique.

Une équipe de géologues tente d'élucider le mystère qui entoure

les origines et la composition

de cette mer unique au monde. Recherche des sources salines,

étude de la boue,

tous les moyens sont mis en œuvre pour mieux comprendre

comment cette mer s'est formée.

Ce documentaire scientifique présente

l'une des énigmes scientifiques

les plus complexes de la planète.

 

Mer Rouge

Exode 13 : 17

Jusqu'à la Mer Rouge. La colonne de feu et de nuée

Lorsque Pharaon laissa aller le peuple, Yahweh ne le conduisit pas

dans la direction du pays des Philistins........................................................................

Mais Yahweh fit faire au peuple un détour dans la direction du désert,

vers la mer Rouge.

19 Moïse emporta les os de Joseph; car Joseph avait fait jurer les enfants d'Israël, en disant :

"Yahweh vous visitera, et vous emporterez d'ici mes os".

14 :5 : Le Passage Miraculeux de la Mer.

On annonça au roi d'Egypte que le peuple avait pris la fuite.

Alors le coeur de Pharaon et celui de ses serviteurs furent changés

à l'égard du peuple;

ils dirent :

"Qu'avons-nous fait de laisser aller Israël qui ne nous servira plus"?

Et Pharaon fit atteler son char, et il emmena son peuple.

Il prit six cents chars d'élite et tous les chars de l'Egypte, et il poursuivit

les enfants d'Israël;

et les enfants d'Israël sortirent la main levée.

Les Egyptiens les poursuivirent donc et les atteignirent comme ils étaient campés

près de la mer;

tous les chavaux des chars de

Pharaon, ses cavaliers et son armée (les atteignirent) près de Pi-Hahirot,

vis-à-vis de Baal-Sephon.............................................................................................................................

15 Yahweh dit à Moïse : "Pourquoi cries-tu vers Moi?

Dis aux enfants d'Israël de se mettre en marche.

Toi, lève ton bâton, étends ta main sur la mer, et ouvre-la;

et les enfants d'Israël

pénétreront dans la mer à pied sec.

Et Moi, je vais endurcir le coeur des Egyptiens pour qu'ils y pénètrent après eux,

et Je manifesterai Ma Gloire en Pharaon et en toute son armée,

ses chars et ses cavaliers.

19 L'ange de Yahweh, qui marchait devant l'armée d'Israël,

partit et alla derrière eux;

et la colonne de nuée qui les précédait,

partit et se tint derrière eux.

Elle se plaça entre l'armée des Egyptiens et l'armée d'Israël, - et

cette nuée était ténèbres et éclairait la nuit,

- en sorte que les deux ne se joignirent pas de toute la nuit.

Moïse ayant étendu sa main sur la mer, Yahweh refoula la mer par

un vent impétueux d'orient (qui souffla) toute la nuit; il mit la mer à sec,

et les eaux s'ouvrirent.

Les enfants d'Israël pénètrèrent dans la mer à pied sec,

et les eaux dressaient une muraille à leur droite et à leur gauche.

Les Egyptiens les poursuivirent, et tous les chevaux de Pharaon,

ses chars et ses cavaliers

pénètrèrent à la suite dans la mer.

A la (dernière) veille (de la nuit, celle) du matin,

Yahweh, dans la colonne de feu et de fumée,

regarda l'armée des Egyptiens,

et jeta l'épouvante dans l'armée des Egyptiens.

Il bloqua les roues de leurs chars,

qu'on ne poussait en avant qu'à grand'peine.

Les Egyptiens dirent alors : "Fuyons Israël, car Yahweh combat pour lui contre l'Egypte".

Yahweh dit à Moïse :

"Etends ta main sur la mer pour que les eaux reviennent

sur les Egyptiens,

sur leurs chars et sur leurs cavaliers".

Pourquoi flotte-t-on plus dans la mer Rouge ?

 

La mer Rouge est une des mers les plus salées du globe

avec une salinité de 42 USP

alors que de façon générale les océans ont une salinité à 35 USP.

La mer Rouge vue par un satellite de la NASA

Selon le principe d’Archimède qui dit que

tout corps plongé dans un fluide est poussé vers le haut avec une force égale

au poids du volume de fluide déplacé,

et sachant que la mer Rouge contient 42 g de sel

par kilogramme d’eau

(contre 35 g par kilogramme pour les océans)

et aussi que plus une eau est riche en sel plus elle est dense ;

un corps plongé dans la mer Rouge flottera

donc plus que dans un océan.

L'eau de mer est composée d'eau et de sels, ainsi que de diverses

substances en faible quantité.

Si plus des deux tiers des 94 éléments chimiques naturels sont présents

dans l'eau de mer,

la plupart le sont en faible quantité et difficilement décelables.

La salinité moyenne des océans est stable

depuis plusieurs milliards d'années,

le plus probablement grâce à un processus tectonique et chimique qui enlève autant de sel

qu'il n'en arrive par les rivières.

Les ions chlorure et sodium sont ainsi enlevés par les dépôts d'évaporite (les « roches salines »),

la « grésification »

(le dépôt de sels dans l'eau interstitielle) et les réactions chimiques avec le basalte des

fonds marins[4].

Depuis la création des océans, le sodium n'est plus arraché au fonds des océans,

mais capturé dans les

couches de sédiments couvrant les fonds marins.

D'autres théories affirment que la tectonique des plaques entraine une partie du sel

sous les masses continentales,

où il remonte lentement à la surface.

La salinité est un des paramètres les plus importants de l'eau de mer,

et désigne la teneur en sels dissous.

La salinité moyenne des océans est de 35 g/l,

et reste généralement comprise entre 30 g/l (Atlantique nord)

et 40 g/l (mer Rouge)[6].

Les mers intérieures

ou assimilées ont une salinité supérieure, parce que l'évaporation y concentre le sel.

Les exceptions concernent donc des mers fermées

ou semi-fermées,

comme pour les valeurs extrêmes de 6 g/l dans

les eaux de surface de la mer Baltique

et 330 g/l dans la mer Morte.

La mer ouverte la plus salée est la mer Rouge.

Actuellement, les secteurs du désert oriental et autour de la Mer Rouge ont suscité

beaucoup d'attention.

Une expédition commune des universités de Delaware et Leyde ont travaillé

à l’ancien port de Berinike.

La saison passée l'équipe de Delaware-Leyde ont excavé dans deux secteurs,

ouvrant un total de sept fossés,

et ont trouvé quatre bâtiments publics.

Un des emplacements contenait des tables d'offrandes,

un brûleur d'encens,

un stand de stela

et une figurine de bronze presque grandeur nature

d'une femme

masquée étreignant un serpent.

Des pièces de textiles colorés

des quatrième et cinquième siècles A.C.

ont également été trouvées.

En outre, l'évidence du commerce apparaît sous forme de noix de coco,

de poivre, et de riz importés.

Alors que les bords de la Mer Rouge sont explorés, la mer elle-même est plongée

afin de découvrir ses épaves.

L'institut pour l'archéologie nautique en Egypte, continue la recherche sous-marine

commencée durant la saison passée,

traçant les endroits des naufrages le long de la côte de la Mer Rouge

Déjà les textes de Ras Shamra sont devenus

d’un extraordinaire intérêt pour la connaissance

de l’arrière-plan cananéen sur lequel se profile

l’histoire patriarcale.

Ces textes qui, selon René Dussaud,

«respirent l’esprit deutéronomiste»,

et qui remontent

au XVIe siècle avant Jésus-Christ, sont la preuve

que Wellhausen et ses émules,

en abaissant la date du Deutéronome jusqu’au VIIe siècle,

ont commis une bagatelle d’erreur de sept siècles.

Les archives de Mari, rigoureusement contemporaines

des événements qu’elles rapportent

(troisième millénaire avant Jésus-Christ),

ont ressuscité la période patriarcale.

«Les noms, les mots et les constructions grammaticales

des tablettes de Mari, écrit Albright,

sont beaucoup plus proches de l’hébreu biblique

que ceux des tablettes beaucoup plus tardives d’Ugarit»

(*). Cette appréciation souligne l’importance de ces archives

pour l’exégèse du livre de la Genèse.

(*) W. F. Albright, in Journal of Biblical Literature, LVIII, part. II, p. 101. F.

Les Tablettes de Mari et l’Ancien Testament, in Revue d’Hist. et de Phil. Relig.,

Strasbourg, 1950, N°1.

Aujourd’hui,

les manuscrits de la mer Morte apportent une somme importante

d’éléments favorables

à la thèse biblique traditionnelle.

Le texte complet d’Ésaïe, tandis qu’il constitue un remarquable

plaidoyer

en faveur de la tradition massorétique,

jette le discrédit sur les conclusions aberrantes 

de la Haute-Critique.


On nous dira: «Mais vous partez en guerre

contre des moulins à vent!

Il y a beau temps que la Haute-Critique n’intéresse plus

les théologiens!

Lisez Karl Barth, lisez Bultmann, lisez Tillich,

et vous constaterez que les hypothèses de

l’Ecole de Wellhausen

n’intéressent plus nos modernes théologiens».

Certes! Mais ce silence est d’autant plus dangereux

qu’il sanctionne les résultats de la Haute-Critique

sur certains points.

Ces résultats sont considérés

comme définitivement acquis.

Ce sont des postulats sur lesquels il n’y a pas lieu de revenir.

On en reste aux sources du Pentateuque, au second

et au troisième Ésaïe.

Quant à la chronologie courte du temps de l’exode,

la question reste ouverte.

On n’a pas fini de tirer toutes les conclusions

des révélations de l’archéologie

qui conduisent à une objectivité sans cesse croissante.



Certains théologiens peuvent admettre

que la Parole de Yahweh soit dans la Bible;

ils n’acceptent pas que la Bible

soit la Parole de Yahweh.

Ils s’y refusent au nom de la science.

Or, voici une science digne de ce nom,

une science qui n’a rien d’hypothétique:

la science archéologique.

Pourquoi refuser de la suivre

dans ses conclusions constructives?

Pourquoi ne pas reconsidérer à ses lumières

le problème fondamental de l’autorité de la Bible ?

Un archéologue, dépouillé de tout parti pris dogmatique,

n’a aucune peine à reconnaître que la Bible

est la Parole de Yahweh.

 

L’archéologie ne conduit pas automatiquement à la foi.

Elle contribue avec éclat à faire grandir notre confiance

en la Bible,

en la véracité de ses données historiques.

En nous aidant à prendre au sérieux le Livre

où Yahweh nous parle,

L’archéologie facilite grandement l’accès au message central de la Bible,

message de l’amour insondable de Yahweh manifesté en l'Oint.

En définitive, c’est en fonction de l'Oint, hors de qui la Révélation biblique,

dans ses pages historiques

comme dans ses pages prophétiques, n’aurait aucun sens,

que Yahweh nous a donné sa Parole.

Celle-ci est le moyen qu’Il a choisi pour nous faire connaître le Seul Nom

par lequel nous puissions être sauvés.

C’est ainsi que la Bible est pour nous le viatique le plus précieux.

Et parce qu’elle apporte une contribution de premier ordre

au crédit de la Bible,

parce qu’elle chante ainsi à sa manière la Gloire de Yahweh,

nous ne pouvons que rendre hommage

au labeur désintéressé de la science archéologique.

 

 

 

 

Le chapitre 14 de la Genèse.

 

L’historien Wellhausen considérait le chapitre 14 de la Genèse comme une pure légende,

aucune inscription profane n’ayant jamais confirmé l’existence des rois contemporains d’Abraham qui y sont mentionnés.

Depuis Wellhausen, grâce aux tablettes de Tell el Amarna, aux inscriptions d’Assurbanipal et à des tablettes babyloniennes, archéologues et épigraphistes ont identifié les rois dont il est question dans ce chapitre. Kédorlahomer, roi d’Elam, est une transcription de Koudour-Lagamar; Arjoc, roi d’Ellasar, n’est autre que Rim-Sin, roi de Larsae, capitale importante de la Basse Chaldée; Amraphel, roi de Schinear, ne peut être que Hammurabi, roi de Babylone, dont le fameux code du Musée du Louvre porte le nom; Tidéal, roi de Goïm, serait un roi des hordes nomades (Goïm) qui avoisinaient Elam, au nord.

Avec Hammurabi et consorts, nous nous trouvons exactement à l’époque d’Abraham et le récit du chapitre 14 s’avère pleinement historique.

 

Les fouilles de Jéricho.

 

Miracle stupide que celui de la prise de Jéricho par Josué (Josué 6), déclaraient les critiques. Comment admettre que les assaillants aient pu entrer dans une ville écroulée et écrasée sous sa puissante muraille, y dévouer par interdit les habitants et les animaux, entrer dans la maison de Rahab pour parlementer avec elle et sa famille, et s’emparer ensuite de tous les objets d’airain et de fer pour les faire entrer dans le trésor de l’Eternel?

Les fouilles menées entre 1925 et 1934 par Garstang ont révélé que la muraille de Jéricho avait été renversée complètement vers l’extérieur. Ainsi les Israélites purent pénétrer à l’intérieur de la cité et y trouver des maisons debout et des habitants.

On a constaté également que, suivant les données bibliques, la ville fut systématiquement incendiée. Les briques calcinées en sont la preuve.

Par ailleurs, les fouilles de Garstang ont permis de vérifier l’exactitude de la chronologie biblique quant à l’époque de l’exode et de l’entrée du peuple d’Israël en Canaan.

La Bible situe l’événement vers 1410 avant Jésus-Christ. La chronologie courte adoptée par les historiens profanes depuis près de 100 ans, faisait de Ramsès II, pharaon tyrannique et prestigieux, le pharaon de l’exode. Mais Ramsès II régna entre 1295 et 1229 avant Jésus-Christ, donc environ deux siècles après l’époque donnée par la Bible.

Selon les scarabées à l’effigie des pharaons de la 18e dynastie qui régnèrent sur Canaan avant la conquête d’Israël, scarabées retrouvés dans la nécropole de Jéricho, Aménophis III est le dernier roi d’Égypte dont il soit fait mention. La prise de Jéri-cho et la pénétration en Canaan se produisirent donc au cours de son règne, lequel s’établit entre 1413 et 1377. Les tablettes de Tell el Amarna établissent les traces de la conquête entre les années 1407 et 1350. On sait que ces tablettes sont contemporaines d’Aménophis III et Aménophis IV (ou Akhenaton).

Nous avons là des indications historiques qui confirment les données chronologiques de la Bible sur le temps de l’exode. La date ne saurait en aucune façon être descendue jusqu’à Ramsès, c’est-à-dire jusqu’au XIIIe siècle.

 

SUITE !! 

 

 

 

 

 

 

 

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