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LE TAMBOUR !! DANS LES RITES, DANS LES SACRIFICES, DANS LE CHAMANISME, POUR ANNONCER ET POUR LA GUERRE !!SCYTHES LA FEMME QUI TIENT UNE TÊTE ??

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tambour_(instrument)

Tambour (instrument)

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Un tambour — du persan tambûr — est un instrument de musique à percussion constitué d'un fût sur lequel sont tendues une ou plusieurs peaux, frappées à l'aide des doigts ou de baguettes prévues à cet effet. La vibration ainsi obtenue est amplifiée par le fût qui fait office de caisse de résonance, parfois modifiée par un timbre en acier ou en boyau naturel ou synthétique.

Tambour militaire

Le tambour existe dans la plupart des cultures.

Les premières traces de l'existence de cet instrument remontent à 6 000 ans av. J.-C.. Les tambours accordés sont l'invention des Égyptiens.

On a en retrouvé des fragments dans des tombeaux datant du XIe siècle av. J.‑C..

En Chine, ils sont apparus au IIe siècle av. J.‑C.[1].

Le terme de tambour est souvent associé à tous types de membranophones.

Presque partout, les tambours revêtent un caractère officiel, cérémonial, sacré ou symbolique.

Dans certains pays d'Afrique, ils symbolisent et protègent la royauté tribale et sont souvent placés dans des lieux sacrés.

Dans toute l'Asie centrale, en Sibérie, et dans certaines tribus indigènes d'Amérique du Nord, les tambours sur cadre peu profonds,

à une ou deux membranes, sont utilisés comme objets rituels.

Fichier:Sami shamanic drum.JPG

Tambour shamanique saami

Le chamanisme ou shamanisme est une pratique centrée sur la médiation entre les êtres humains et les esprits de la surnature (les âmes du gibier, les morts du clan, les âmes des enfants à naître, les âmes des malades à ramener à la vie, etc.). C'est le chaman qui incarne cette fonction, dans le cadre d'une interdépendance étroite avec la communauté qui le reconnaît comme tel.

Chaman toungouse, photo prise en Sibérie vers 1883.

 

Étymologie 

 

Le mot chamane ou chaman est connu dès le XVIIe siècle. Il entre officiellement dans la langue française en 1842[2].
Sam est une racine altaïque signifiant « s'agiter en remuant les membres postérieurs ».

Saman est un mot de la langue evenki qui signifie "danser, bondir, remuer, s'agiter".

Dans les dialectes évènes, « shaman » se dit xamān ou samān[3].
Ojun désigne le chamane chez les Yakoutes ; il signifie "sauter, bondir, jouer".
L'équivalent turc est kam d'où dérive en russe kamljat, "chamaniser", et kamlanie, "séance chamanique".
Chez les Bouriates, boo murgel signifie « encornement (ou affrontement) de chamane ».
L'idée générale est celle d'imitation des espèces animales, notamment celles qui sont prisées à la chasse :

les cervidés et les gallinacés[4].

Suivant Roberte Hamayon, reprise par Bertrand Hell[2], le chamane est soit « celui qui sait », soit celui qui « bondit, s'agite, danse ».

 

Cela étant établi, pour placer des éléments, pratiques, institutions, sous la catégorie « chamanisme » il faut donc de la rigueur.
Ainsi, lors du Congrès international sur le chamanisme de 1997, on a pu assister à des communications soulevant le problème du
« développement des pratiques dites alors chamaniques, auprès d’Européens en mal d’exotisme »
C'est le contact avec les esprits qui est considéré, à la fin du XIXe siècle, comme le phénomène religieux de base.
Au XXe siècle, Mircea Eliade, influencé par le mysticisme du christianisme russe orthodoxe, rattache le complexe chamaniste (croyances, rites et mythes) à la religion. C'est surtout l'expérience extatique qui est définie comme l'expérience religieuse de base. Mais cette dernière notion est actuellement très controversée, certain la considérant comme une imposture scientifique[5], d'autres lui préférant le terme de transe, la seule à impliquer un élément musical.
Ake Hultkrantz présente le chamanisme comme un complexe culturel religio-magique et conclut : « puisque le monde surnaturel est le monde de la religion, le chamanisme joue donc un rôle religieux » et « il n'est pas interdit de supposer que toutes les expériences extatiques à l'origine de renouveaux religieux remontent aux chamans des temps anciens » [6].

 

Pour Bertrand Hell, le chamanisme, à l'instar de la possession, est placé sous le signe de l'efficacité pratique et pragmatique, rejoignant par là Marcel Mauss pour qui la magie est la manipulation des forces immanentes, alors que la religion s'attache plus à la métaphysique, la transcendance et à un au-delà meilleur.
D'autres considèrent le chamanisme comme de la sorcellerie (Roland Dixon), voire comme une imposture entretenus par le chaman.

Inversement certains auteurs présentent la religion des peuples du Nord de la Sibérie comme chamanique !

Chamanisme et préhistoire 

 

Le culte des cervidés célestes 

 

C'est Spitsyne[8] qui a révélé au public la découverte de plaques chamaniques coulées dans le bronze, nommées les plaques de Perm, sur les bords de la Kama et de l'Ob, dans l'Oural. Elles datent du Moyen Âge.

le vol du chamane
Recouvertes de figurations mi-humaines mi-cervidés, de têtes d'élans, de dragons, de bêtes à fourrure et d'oiseaux, dont certains à masque humain sur la poitrine. Les créatures bipèdes à figures animales ont été appelées par Spitsyne souldé [9].

Sur certaines d'entre elles, il s'agit de figuration de deux femmes-élanes, debout sur un énorme dragon et formant, à l'aide de leurs têtes d'élanes, la voûte céleste sous laquelle on peut voir soit de petites silhouettes humaines, soit une silhouette masculine coiffée d'un masque d'élane.

Pour certaines de ces plaques, un parallèle a été fait, par A.V. Schmidt, avec la littérature orale laponne fixée en 1926-1927 et relatant la légende de l'homme-renne[10]. Pour Boris Rybakov [11]le culte des cervidés célestes, qu'on retrouve également sur certaines de ces plaques, est très répandu chez les peuples sibériens : chez les Evenki de la Toungouzka il y a l'élane céleste Bougady Enintyne, chez les Kéty il y a la déesse Tomane, chez les Selkoupy il y a Yliuonda Kotta. Le culte des deux maîtresses célestes du monde, semi-femmes semi-cervidés est également répandu (Nganassanes, Evenki, Dolganes, Nivkhi des îles Sakhaline).

Les femmes-rennes :
En entrant, la chamane aperçut deux femmes nues, semblables à des rennes : elles étaient couvertes de poils, portaient des bois sur la tête. Le chamane s'approcha du feu, mais ce qu'il avait pris pour du feu, c'étaient les rayons du soleil. Une des femmes était enceinte. Elle mit au monde deux faons... La deuxième femme mit aussi au monde deux faons... Ces faons doivent devenir les ancêtres des rennes sauvages et domestiques.
Cité par Boris Rybakov citant Anissimov.

La « maladie initiatique » 

 

[20]

Elle révèle l'élection du futur chamane. Les symptômes sont conventionnels, attendus, plus ou moins provoqués. Elle est interprétée comme une absence de l'âme qui est partie dans l'au-delà. L'évanouissement est le symptôme caractéristique de la maladie. Dans le cas du chamanisme d'élevage, les esprits se sont humanisés, et l'électeur est l'esprit d'un ancêtre. L'évanouissement est le moment particulier où les ancêtres emmènent l'âme du futur chamane pour y être instruit.
Elle donne l'apparence de la folie et exprime la présence d'un danger de mort. Le premier évanouissement indique une future carrière de chamane.
L'élection du futur chamane est vécue, en général, comme un fléau, aussi bien par le candidat que par la famille de celui-ci. Il y a un danger de mort en cas de refus d'assumer la fonction de chamane. C'est l'esprit électeur qui s'en charge.

Le dépècement et la dévoration du corps 

 

[20],[21]

Le morcellement du corps, ou dépècement, ou dévoration est une mort rituelle qui est suivie d'une résurrection. Elle marque le passage du profane au sacré, l'initiation par les esprits, et s'inscrit dans le cadre de la "maladie initiatique".

Ces souffrances physiques correspondent à la situation de celui qui est "mangé" par le démon-fauve, est dépecé dans la gueule du monstre initiatique, est digéré dans son ventre[21].


Dans le chamanisme de chasse, le morcellement du corps est le fait des esprits auxiliaires qui mangent la chair et boivent le sang du futur chamane. Il s'agit surtout d'une dévoration interne. À la fin du rituel, le chaman peut alors incorporer les esprits auxiliaires dans les accessoires que la communauté lui a confectionné. Chaque séance chamanique sera par la suite l'occasion de nourrir les auxiliaires, ce qui est le prix à payer pour le service rendu : il s'agit donc d'un processus continu qui a lieu toute la vie du chamane, ce qui est à mettre en rapport avec son teint blême.

les esprits lui coupent la tête qu'ils mettent de côté (car le candidat doit assister de ses propres yeux à sa mise en pièces) et le taillent en menus morceaux qui sont ensuite distribués aux esprits des diverses maladies. C'est à cette condition seulement que le futur chaman gagnera le pouvoir de guérir[21].
http://fr.wikipedia.org/wiki/Signe_de_Tanit

Fichier:Tophet Carthage.5.jpg

Le tambour 

 

Tambour de chaman

Le tambour, de même que le costume, est un accessoire obligatoire chez tous les chamans. D'autres instruments peuvent également servir de tambour : les cannes chevalines, une cloche, une guimbarde, une poêle à frire, une corde. L'identité sexuelle du tambour est à la fois mâle (pour la peau) et femelle (pour le cadre). L'animation du tambour est cruciale pour l'entrée en fonction du chaman.

Ses fonctions sont multiples :

  • fonction d'instrument de musique. Sa sonorité doit ressembler (Mongols) au brame du cerf pour effrayer les esprits ennemis. La peau est chauffée pour être tendue afin qu'elle résonne mieux (mais aussi parce que le feu est lié à l'idée de réanimation : voir ci-dessous).
  • fonction de véhicule, de monture terrestre, aérienne ou de barque (dans le monde aquatique).
La fonction de monture n'est qu'un cas particulier, et ne représente pas généralement un acte de soumission de l'animal à l'homme. C'est d'un art autre que celui de l'équitation dont il s'agit : la réputation de l'ardeur amoureuse de l'épouse surnaturelle du chaman en est un exemple[22].
  • d'arme défensive et offensive
  • de porte-parole
  • de double animal (que sa peau se déchire et son maître en meurt). Le tambour et le chaman forment le couple chamanique.
  • de support d'esprits et d'âmes, humaines (celles du groupe) ou animales (rapportées de chez l'esprit de la forêt en gage de gibier à venir).

Bien que la peau du tambour porte souvent un dessin de cervidé à large ramure, le tambour n'est pas qu'une simple figuration d'esprit. Il est un support ou un lieu de rassemblement des esprits (auxiliaires notamment). Du statut d'objet, il passe ainsi au statut d'être animé grâce aux rituels d'animations qui redonne vie (ou renouvelle la vie) à l'animal dont la peau a servi à le fabriquer[23].
Dans certains groupes (les Sor) le chaman épouse son tambour (l'esprit féminin du tambour est alors une véritable épouse), concrétisant ainsi le mariage avec la surnature (la fille de l'esprit de la forêt) et traduisant l'alliance surnaturelle (le tambour héberge l'épouse surnaturelle).
Les rituels d'animation sont variables d'une contrée à l'autre. Ils nécessitent la coopération des membres de la communauté. Les rituels de grandes ampleurs se font principalement au printemps (Selkoupes). L'animation du tambour, dans ce cadre, est une promesse de gibier, garantissant le succès à la chasse. Les rituels évoquent alors une chasse symbolique à l'animal imaginaire. Mais les rituels d'animation peuvent être plus autonome, faisant suite, par exemple, à la chasse réelle d'un animal destinée à fournir la peau du tambour : le chant du chaman peut alors retracer la vie de cet animal.
C'est l'esprit clanique (par exemple l'esprit de la montagne) qui déterminera l'utilisation future du tambour, ainsi que le nombre de ses remplacements.

Le chamanisme dans le monde 

 

Le chamanisme chinois 

 

Le chamanisme a existé en Chine. Il a été repris par le taoïsme. Selon un ouvrage du IIIe siècle, le Baopuzi, le prêtre connaît des voyages extatiques qui l'emmènent au ciel, où il peut rencontrer des dieux, des ancêtres, ou trouver des remèdes médicaux. Il est aidé par des animaux, dragons, tigres ou cerfs. Une caractéristique générale des chamans est justement de pouvoir se rendre au Ciel ou dans les Enfers.

Le chamanisme grec antique : les Hyperboréens

 

Avec Abaris et Aristéas, voici, dit Giorgio Colli, « le délire d'Apollon à l'ouvrage. L'extase apollinienne est un sortir hors de soi : l'âme abandonne le corps et, libérée, elle se transporte au dehors. Cela est attesté par Aristéas, et on dit de son âme qu'elle volait[28].
À Abaris, en revanche, on attribue la flèche, symbole transparent d'Apollon, et Platon fait allusion à ses sortilèges. Il est permis de conjecturer qu'ils (Abaris et Aristéas), ont réellement vécu. (...)
Ce que relate Hérodote à propos de la transformation d'Aristéas en corbeau[29] est aussi digne d'intérêt :
le vol est un symbole apollinien (...). D'autres renseignements sur Épiménide en donnent une représentation chamanique qui est à mettre en relation avec Apollon Hyperborée. Dans ce cadre prennent place sa vie ascétique, sa diète végétarienne, voire son fabuleux détachement vis-à-vis de la nécessité de se nourrir. (...) C'est, en effet, chez Épiménide que l'on peut saisir pour la première fois les deux aspects de la sagesse individuelle archaïque de source apollinienne : l'extase divinatoire et l'interprétation directe de la parole oraculaire du dieu[30]. Le premier aspect est déjà repérable chez Abaris et Aristéas. (...) Phérécyde de Syros se présente à première vue comme un personnage apollinien. En effet, de Phérécyde est attestée l'excellence dans la divination, et Aristote lui-même[31] lui attribue une pratique miraculeuse de la magie, qualité récurrente dans le chamanisme hyperboréen. »[32] Aristote classe Phérécyde de Syros et quelques autres comme proche des Mages[33].

Les Grecs ont été en contact avec le chamanisme vers 630 av. J.-C. quand ils ont colonisé la région de la mer Noire, où vivaient des Scythes. Les Scythes avaient leurs chamans, qui respiraient la fumée de chanvre et entraient en extase (Hérodote, IV, 75). Abaris est un Scythe.

Dans les textes grecs, le dieu iranien Mithra est identifié à Apollon, ce qui permet de considérer qu'Oitosuros est Mithra. Ce nom devait être un composé Oito-suros dont le deuxième membre provenait du vieil iranien sūra- « fort ». Dans l'Avesta, ce qualificatif est attribué à Mithra. Quant au terme oito, selon l'analyse de François Cornillot, il était la graphie grecque de *witāw, de *hwatāwah « souverain ». Ainsi, les Scythes surnommaient Mithra le « Souverain Fort ».

Fichier:Bactria-Margiana, late 3rd - early 2nd BC figure.jpg

http://fr.wikipedia.org/wiki/Scythes

 

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chamanisme

 

 

Un tama ou tambour-parlant

La communication par tambours a été développée et utilisée par des cultures précoloniales dans des régions forestières.

Le tambour est souvent utilisé comme moyen de communication.

La communication par tambours fut aussi utilisée pour communiquer sur les champs de bataille en Europe.

En France, elle fut utilisée de François Ier (1515-1547) à la guerre 1914-1918.

Dès de XVIe siècle, les batteries, composées de roulements de caisse claire servaient autrefois à communiquer

certaines instructions aux régiments d'infanterie européens.

C'est au son du tambour, aussi, que l'on « faisait annonce » dans les rues et sur les places, au Moyen Âge.

C'est au cours du Premier Empire que la pratique du tambour s'est développée,

notamment grâce aux grenadiers de la garde qui brillaient en la manière de battre,

encore très employée lors des cérémonies officielles.

Un tama ou tambour-parlant

La communication par tambours a été développée et utilisée par des cultures précoloniales dans des régions forestières. Les tambours servaient de moyen de communication primitif sur de longues distances et étaient utilisés pour des cérémonies notamment en Afrique, en Nouvelle-Guinée ou en Amazonie. Quand des expéditions européennes arrivèrent dans la jungle pour explorer la forêt primaire, ils furent surpris que leur venue et leurs intentions furent souvent annoncées.

L'Afrique possède autant de tambours qu'elle a de tribus, autant de rythmes que de villages, que d'états d'âme, que de situations, que de langages, puisque le tambour est le véhicule sonore de l'existence africaine. De là une grande variété de formes, de matériaux, de constructions, d'utilisations. Du simple moyen de communiquer des messages d'un village à l'autre aux cérémonies marquant les étapes importantes d'une vie, le tambour résonne. Le langage se module selon la forme de l'instrument et selon la frappe du tambourinaire. Le tambour d'aisselle, par exemple, transmet le message en le parlant, le musicien reproduit les notes les plus proches du registre de la parole. Ce langage tambouriné se retrouve aussi dans les tambours à une seule peau de l'ouest de l'Afrique. Ils se regroupent souvent pour former une batterie, tout en gardant chacun leur spécificité tonale. La percussion ainsi formée se joue dans des conditions bien précises. Le tambour peut raconter l'histoire des tribus de génération en génération sans support d'écriture. Au Sénégal, on apprend le gonrog, plus petit avec un son plus clair, qui sert à faire des annonces. Puis le sabar, un tambour très haut, très élancé, pour les messages lointains. Mais il y a aussi le m'beng m'beng, le khine, le tamal... À chaque tambour correspond un rythme que l'on peut jouer de mille façons différentes, variables selon les individus.

Les tambours servent de base à la batterie, utilisée dans les groupes de jazz, de rock et d'autres musiques contemporaines. Dans ce cas, on parle de préférence de toms.

Suite !SERPENT à 7 TÊTES, FLÛTE, TAMBOUR, FEU, COLLIER, VACHE, SOLEIL, LUNE, COURONNE de lauriers, DANSE,LANGUE DE FEU ....!