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- 3ème Partie : Préparation du Peuple ! Extraits bibliques du Nouveau Testament !!
- EVANGILE SELON LES ECRITS DE SIMON-PIERRE 8 : 1! Le diable : menteur et homicide et père du mensonge?NOUS SOMMES UN ??LES BANDELETTES??
EVANGILE SELON LES ECRITS DE SIMON-PIERRE 8 : 1! Le diable : menteur et homicide et père du mensonge?NOUS SOMMES UN ??LES BANDELETTES??
8 1 Quant à Jésus, il s'en alla au mont des Oliviers; 2 mais, dès le point du jour, il reparut au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s'assit et se mit à leur DONNER L'ENSEIGNEMENT. 3 Or, les scribes et les Pharisiens lui amenèrent une femme surprise en adultère et la plaçant devant, 4 ils lui disent :
"Maître, la femme que voici a été prise en flagrant délit d'adultère. 5 DANS LA LOI, MOÏSE NOUS A PRESCRIT DE LAPIDER DE TELLES FEMMES. POUR TOI, QUEL EST TON AVIS"? 6 Ils disaient cela pour le mettre à l'épeurve, afin d'avoir sujet de l'accuser. Mais Jésus, se penchant, se mit à écrire du doigt sur le sol. 7 Comme ils continuaient à l'interroger, il se redressa et leur dit : "Que celui d'entre vous qui est sans péché SOIT LE PREMIER à LUI JETER LA PIERRE"!
8 Puis, se penchant de nouveau, il se remit à écrire sur le sol. 9 Mais eux, sur ces mots, se retirèrent un à un, à commencer par les plus âgés, jusqu'aux derniers, et Jésus demeura seul avec la femme, qui se tenait toujours devant. 10 S'étant redressé, Jésus lui dit : "Femme, où sont-ils? Personne ne t'a condamnée"? 11 "Personne, Seigneur", lui dit-elle. Alors Jésus lui dit : "MOI NON PLUS, JE NE TE CONDAMNE PAS. VA, et désormais ne pèche plus.
12 Jésus leur parla de nouveau et leur dit : "JE SUIS LA LUMIèRE DU MONDE.
Celui qui me suivra ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie". 13 Sur quoi, les Pharisiens lui dirent : "Tu te rends témoignage à toi-même : ton témoignage n'a pas de valeur vraie".
14 Jésus leur répliqua : "Bien que je me rende témoignage à moi-même, mon témoignage a valeur vraie, parce que je sais d'où je suis venu et où je vais. Mais vous, vous ne savez ni d'où je viens ni où je vais. 15 Vous, vous jugez selon la chair; moi, JE NE JUGE PERSONNE.
16 Et si moi je viens à juger, mon jugement à moi a valeur de vérité, parce que je ne suis pas seul : il y a moi et le Père qui m'a envoyé.
17 ET c'est dans VOTRE LOI à VOUS qu'il est écrit que le témoignage de deux personnes a valeur vraie.
18 Il y a moi qui me rends témoignage à moi-même, et le Père qui m'a envoyé rend témoignage de moi". 19 Alors ils lui dirent : "Où est-il, ton père"?
Jésus répliqua : "Vous ne connaissez ni moi ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père". 20 Il prononça ces paroles dans le Trésor, alors qu'il enseignait dans le Temple; et personne ne l'apréhenda, parce que son heure n'était pas encore venue.
21 Il leur dit encore : "Je vais m'en alller, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où je m'en vais, vous ne pouvez pas venir?
22 Sur quoi, LES JUIFS disaient : "Est-ce qu'il va se tuer, qu'il dise : Où je m'en vais, vous ne pouvez pas venir"?
23 Et il leur dit : "Vous autres, vous êtes d'en bas; moi, je suis d'en hau. Vous autres, vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde.
24 Aussi je viens de vous le dire : vous mourrez dans vos péchés". Oui, si vous ne croyez pas que c'est Moi, vous mourrez dans vos péchés". 25 Ils lui dirent alors : "Toi, qui es-tu"? Jésus leur dit : "D'abord, pourquoi est-ce que je vous parle? 26 J'ai sur vous beaucoup à dire et à condamner. Mais celui qui m'a envoyé est véridique, et c'est ce que j'ai appris de lui que je dis au monde".
27 Ils ne comprirent pas que c'était du Père qu'il leur parlait.
28 Puis, Jésus leur dit : "Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, vous reconnaîtrez alors que c'est Moi, et que je ne fais rien de mon propre chef, mais que ce que je dis est cela même que le Père m'a enseigné.
29 ET celui qui m'a envoyé est avec moi; il ne m'a pas laissé seul, parce que toujours je fais ce qui lui plaît". 30 Comme il leur parlait ainsi, beaucoup crurent en lui.
31 Jésus dit alors à ceux des JUIFS qui avaient cru en lui : " Si vous vous attachez à ce que je vous ai dit, vous serez vraiment mes disciples, 32 et vous connaîtrez la vérité, et la vérité VOUS AFFRANCHIRA".
33 Ils lui répondirent : "Nous sommes des descendants d'ABRAHAM, et jamais nous n'avons été esclaves de personne. Comment peux-tu dire : Vous serez affranchis"?
34 Jésus leur répliqua: "En vérité, en vérité, je vous le dis : quiconque commet le péché EST ESCLAVE du péché.
35 Or, l'esclave ne reste pas dnas la maison pour toujours; le fils y reste pour toujours. 36 Si donc le Fils vous affranchi, vous serez réellement LIBRES. 37 Je sais que vous êtes des DESCENDANTS D'ABRAHAM; cependant vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne pénètre pas en vous.
38 C'est ce que j'ai vu auprès de mon Père que je dis; de même vous, c'est ce que vous avez appris de votre père que vous faites".
39 Ils reprirent et lui dirent : "Notre père, c'est ABRAHAM! - Si vous êtes des enfants d'Abraham, leur dit Jésus, FAITES LES OEUVRES D'ABRAHAM.
40 Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité, que j'ai apprise de Dieu : cela, Abraham ne l'a pas fait. 41 Vous autres, vous faites les oeuvres de votre père". Ils lui dirent : "Nous ne sommes pas des bâtards : nous n'avons qu'un seul père, Dieu"! 43 Jésus leur dit : "Si Dieu était votre père, vous m'aimeriez, car c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Non, je ne suis pas venu de mon propre chef : c'est lui qui m'a envoyé. 43 Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage? Parce que vous êtes incapables d'entendre ma parole.
44 Vous autres, VOUS AVEZ LE DIABLE POUR PèRE, ET CE SONT LES désirs de votre père que vous voulez accomplir.
Il était homicide dès le commencement (du monde), et il ne s'est pas maintenu dans la vérité,
parce qu'il n'y a pas de vérité chez lui.
Quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, parce qu'il est menteur et père du mensonge.
45 Mais moi, c'est parce que je dis la vérité que vous ne me croyez pas. 46 Qui de vous peut établir que j'ai péché? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas? 47 Celui qui est de Dieu entend les paroles de Dieu; si vous ne les entendez pas, c'est qu vous n'êtes pas de Dieu".
48 LES JUIFS lui répliquèrent : "N'avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et un possédé du démon"? 49 Jésus répondit : "Je ne suis pas un possédé du démon; je ne fais qu'honorer mon Père, et c'est vous qui m'outragez. 50 Pour moi, je ne désire pas ma gloire; il en est un qui la désire et qui sera juge.
51 En vérité, en vérité, je vous le dis: celui qui metrra en pratique ce que je dis ne VERRA JAMAIS LA MORT". 52 Les JUIFS lui dirent : "Cette fois nous savons que tu es possédé du démon.
Abraham est mort, les Prophètes aussi, et toi, tu viens dire : Celui qui mettra en pratique ce que je dis ne connaîtra jamais la mort ! 53 Serais-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort"? Les Prophètes aussi sont morts. Que prétends-tu être"? 54 Jésus répondit : "Si je me glorifiais moi-même, ma gloire serait inexistante.
c'est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites qu'il est votre Dieu, 55 alors que vous ne le connaissez pas, tandis que moi je le connais. Et si je disais que je ne le connais pas, tout comme vous je serais un menteur. Mais je le connais, et je mets en pratique ce qu'il dit. 56 ABRAHAM, votre père, a tressailli de joie à la pensée DE VOIR MON JOUR: il'a vu et s'en est réjoui".
57 SUR QUOI, LES JUIFS lui dirent : "Tu n'as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham"?
58 Jésus leur dit : "En vérité, en vérité, je vous le dis : avant qu'ABRAHAM ne fût, Moi je suis".
59 Alors ils prirent des pierres pour les lui jeter; mais Jésus se déroba et il sortit du Temple.
9 1 Et en passant, il vit un homme qui était aveugle de naissance. 2 Ses disciples lui demandèrent :"Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle"? 3 Jésus répondit : "Ni lui n'a péché, ni ses parents, pour qu'il soit né aveugle"? MAIS C'EST AFIN QUE LES OEUVRES DE DIEU APPARAISSENT AU GRAND JOUR EN SA PERSONNE. 4 Il nous faut, tant qu'il fait jur, accomplir les oeuvres de celui qui m'a envoyé. La NUIT VA VENIR : alors personne ne pourra plus (les) accomplir. 5 Tant que je suis dans le monde, JE SUIS LA LUMIèRE DU MONDE".
6 Cela dit, IL CRACHA à TERRE, FIT DE LA BOUE AVEC SA SALIVE ET LUI ENDUISIT LES YEUX DE CETTE BOUE; 7 Là-dessus, il lui dit : "VA TE LAVER à la piscine de Siloé",.- Il s'en alla donc, se lava et revint y voyant.
8 Alors les voisins et ceux qui le voyaient auparavant, - car c'était un mendiant,-de dire : "N'est-ce pas celui qui se tenait assis et mendiait"?
9 Les unes disaient : "C'est lui.-Non pas! disaient d'autres; mais il lui ressemble". Lui disait : "C'est moi".
10 Sur quoi, on lui dit : "Comment donc se sont ouverts tes yeux"? 11 Il répondit : "CELUI QU'ON APPELLE Jésus a fait de la boue, m'en a enduit les yeux et m'a dit : -"Va à Silé et lave-toi". J'y suis donc allé, je me suis lavé et j'ai vu". 12 Et on lui dit : "Où est-il ?- Je n'en sais rien", répondit-il.
13 On mène l'ex-aveugle aux Pharisiens. 14 Or, c'était sabbat le jour où Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. 15 a leur tour donc, les Pharisiens aussi se mirent à lui demander comment il avait eu la vue. Il leur dit : "Il m'a appliqué de la boue sur les yeux; puis, je me suis lavé, et je vois". 16 Sur quoi, quelques-uns des Pharisiens disaient : "Ce n'est pas un homme qui vient de Dieu, puisqu'il ne respecte pas le sabbat". D'autres disaient : "Comment un pécheur pourrait-il faire de pareils miracles"? Et c'était le désaccord entre eux.
17 Alors ils disent encore à l'aveugle : "Toi, que dis-tu de lui, de ce qu'il t'a ouvert les yeux"? Et il dit : "C'est un prophète".
18 Les JUIFS pourtant NE CRURENT PAS de lui qu'il avait été aveugle, puis qu'il avait vu, avant d'avoir fait venir les parents de celui qui avait acquis la vue.
19 Ils les interrogèrent : "Est-ce lui, dirent-ils, votre fils, dont vous dites qu'il est né aveugle? Comment donc y voit-il à présent"? 20 Ses parents répondirent en disant : "Nous savons que c'est lui notre fils, et qu'il est né aveugle; 21 mais; comment il se fait qu'il voit à présent, nous n'en savons rien; ou qui lui a ouvert les yeux, nous, nous ne le savons pas. Interrogez-le : il est d'âge à parler pour son compte".
22 Ses parents parlèrent ainsi parce ce QU'ILS AVAIENT PEUR DES JUIFS.
Déjà, EN EFFET, LES JUIFS avaient convenu que si quelqu'un reconnaissait (Jésus) pour LE MESSIE,
IL SERAIT EXCLU DE LA SYNAGOGUE.
23 C'est pourquoi ses parents avaient dit : "Il est d'âge : interrogez-le".
24 Sur ce, (les Pharisiens) firent venir une seconde fois l'ex-aveugle et ils lui dirent : "Rends gloire à Dieu! Nous autres, nous savons que cet homme est un pécheur". 25 Lui répondit : "S'il est un pécheur, je n'en sais rien. Je ne sais qu'une chose : j'étais aveugle, et à présent JE VOIS".
26 Ils lui dirent alors à nouveau : "Que t'a-t-il fait? Comment t'a-t-il ouvert les yeux"?
27 Il leur répondit : "Je vous l'ai déjà dit, mais vous ne m'avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous l'entendre encore? Est-ce que, vous aussi, VOUS VOUDRIEZ DEVENIR SES DISCIPLES"?
28 Alors ils l'injurièrent et dirent : "C'est TOI QUI ES SON DISCIPLE! Nous, NOUS SOMMES LES DISCIPLES DE MOÏSE.
29 Nous savons, nous, que DIEU a parlé à MOÏSE; mais celui-là, nous ne savons pas d'où il sort". 30 L'homme répliqua et leur dit : "Voilà bien ce qui est étonnant : que vous ne sachiez pas,vous, d'où il sort, alors qu'il m'a ouvert les yeux.
31 Nous savons que DIEU N'EXAUCE PAS les pécheurs; mais SI QUELQU'UN EST PIEUX et fait sa volonté, celui-là, IL L'EXAUCE. 32 Jamais on a ouï dire que personne ait ouvert les yeux d'un aveugle-né.
33 Si celui-ci ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire". 34 Ils lui répliquèrent : "C'est dans le péché que tu es né TOUT ENTIER, et c'est toi qui veux nous faire la leçon"! Puis, ils le jetèrent dehors.
35 Jésus apprit qu'ils l'avaient jeté dehors et, le rencontrant, il lui dit : "Toi, crois-tu au Fils de l'homme"?
36 L'autre répondit : "Mais qui est-il, Seigneur, pour que je puisse croire en lui"? 37 Jésus lui dit : "Tu le vois de tes yeux : celui qui te parle, c'est lui"? 38 Il dit : "Je crois, Seigneur"! et il se PROSTERNA DEVANT LUI.
39 Et Jésus dit : "C'est pour exercer un jugement que je suis venu en ce monde; pour que ceux qui ne voient pas VOIENT, et que ceux QUI VOIENT DEVIENNENT AVEUGLES".
40 Des Pharisiens qui se trouvaient avec lui entendirent cela et lui dirent : "Est-ce que, nous aussi, NOUS SERIONS DES AVEUGLES"? 41 Jésus leur dit : "Si vous étiez des aveugles, VOUS SERIEZ SANS péché; mais précisément parce que vous dites : Nous y voyons ! votre péché DURE".
10 1 "En vérité, en vérité, je vous le dis : celui qui n'entre pas par la porte de l'enclos des brebis, mais l'escalade sur un autre point, celui-là est un voleur et un brigand. 2 Celui, au contraire, qui entre par la porte est un pasteur des brebis.
3 C'est à lui qu'ouvre le portier; les brebis entendent sa voix; il appelle ses brebis chacune par son nom et il les FAIT SORTIR. 4 Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche devant elles, et les brebis le suivent, PARCE QU'ELLES ONT RECONNU SA VOIX. 5 Elles ne suivent pas un étranger, au contraire, elles le fuient, PARCE QU'ELLES NE CONNAISSENT PAS LA VOIX des étrangers". 6 Telle est l'allégorie que leur dit Jésus, mais eux ne COMPRIRENT PAS DE QUOI IL LEUR PARLAIT.
7 Alors Jésus leur dit encore : "En vérité, en vérité, je vous le dis : c'est moi qui SUIS LA PORTE DES BREBIS.
8 Tous ceux qui sont venus AVANT MOI SONT DES VOLEURS ET DES BRIGANDS : MAIS LES BREBIS NE LES ONT PAS écoutés.
9 C'EST MOI QUI SUIS LA PORTE : celui qui entrera PAR MOI sera sauvé; il ira et il viendra, et il trouvera pâture.
10 Le voleur ne vient que pour voler, égorger et faire périr. Moi, je suis venu pour qu'on ait la vie et qu'on l'ait surabondante.
11 " C'EST MOI QUI SUIS LE BON PASTEUR. LE BON PASTEUR DONNE SA VIE POUR SES BREBIS. 12 Le mercenaire, celui qui n'est pas pasteur et à qui les brebis n'appartiennent pas, VOIT LE LOUP ARRIVER, ABANDONNE LES BREBIS ET S'ENFUIT, tandis que le LOUP LES RAVIT ET LES DISPERSE; 13 c'est qu'il est mercenaire et n'a NUL SOUCI DES BREBIS.
14 C'est moi qui suis le bon pasteur : je connais mes (brebis) et mes (brebis) me connaissent, 15 comme le Père me connaît et que je connais le Père. Et je donne ma vie pour mes brebis.
16 J'AI ENCORE D'AUTRES BREBIS, QUI NE SONT PAS DE CET ENCLOS. CELLES-Là AUSSI, il faut que je les mène : ELLES ENTENDRONT MA VOIX, ET IL N'Y AURA QU'UN TROUPEAU, QU'UN PASTEUR.
17 "Si le Père m'aime, c'est parce que je donne ma vie, POUR LA RECOUVRER ENSUITE. 18 Personne ne me la prend : c'est MOI QUI LA DONNE DE MON PROPRE CHEF. J'AI LE POUVOIR DE LA DONNER et J'AI LE POUVOIR DE LA RECOUVRER ENSUITE: TEL EST LE COMMANDEMENT QUE J'AI reçu de mon Père".
19 De nouveau il y eut désaccord parmi les JUIFS à cause de ce qu'il venait de dire. 20 Beaucoup d'entre eux disaient : "Il est possédé du démon et il déraisonne. Pourquoi l'écoutez-vous"? 21 D'autres disaient : "Ces paroles ne sont pas d'un démoniaque. Est-ce qu'n démon peut ouvrir les yeux aux AVEUGLES"?
22 Alors arriva la fête de la Dédicace, à Jérusalem. C'était en hiver. 23 Comme Jésus circulait dans le Temple, sous le portique de Salomon, 24 les JUIFS firent cercle autour de lui et lui dirent : "Quand donc en finiras-tu avec ce jeu? Si tu es le MESSIE, DIS-LE FRANCHEMENT"! 25 Jésus leur répondit : "JE VOUS L'AI DIT, ET VOUS N'Y CROYEZ PAS. LES OEUVRES QUE JE FAIS AU NOM DE MON PèRE, ce sont ELLES qui témognent pour moi.
26 Mais vous ne le croyez pas, parce que vous n'êtes PAS DE MES BREBIS. 27 Mes BREBIS ENTENDENT MA VOIX; JE LES CONNAIS, ET ELLES ME SUIVENT. 28 Je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront JAMAIS, et NUL NE LES RAVIRA DE MA MAIN.
29 Mon Père, QUI M'EN A FAIT DON, EST PLUS GRAND QUE TOUT, ET NUL NE PEUT (rien) RAVIR DE LA MAIN de mon Père.
30 MOI ET LE PèRE, NOUS SOMMES UN".
31 De nouveau, LES JUIFS apportèrent des pierres pour le lapider. 32 Jésus leur répliqua : "Je vous ai fait voir quantité d'OEUVRES BONNES, (qui sont) du Père. Pour laquelle de CES OEUVRES voulez-vous me lapider"? 33 LES JUIFS lui répondirent : "Ce n'est pas pour UNE OEUVRE BONNE QUE NOUS VOULONS TE LAPIDER, MAIS POUR UN blasphème, précisément parce que , n'étant QU'UN HOMME, TU TE FAIS DIEU". 34 Jésus leur répliqua : "N'est-il pas écrit DANS VOTRE LOI : Jai dit : Vous êtes des dieux? 35 Si elle a appelé "dieux" ceux à qui fut adressée la parole divine, - et l'ECRITURE NE PEUT PAS ÊTRE abrogée, - 36 à moi que le Père a conscré pour M'ENVOYER DANS LE MONDE, vous dites : Tu blasphèmes ! parce que j'ai dit : JE SUIS LES Fils de Dieu. 37 Si je ne fais pas les oeuvres de mon Père, ne me croyez pas; 38 mais si, je les fais, quand même vous ne me croiriez pas, (du moins) croyez-en CES OEUVRES, et vous saurez DE SCIENCE SÛRE que le Père EST EN MOI ET QUE JE SUIS DANS le Père". 39 Là-dessus, ils cherchaient à l'appréhender, mais il s'échappa de leurs mains.
(COMMENTAIRES PERSONNELS : JE PENSE QUE CELUI QUI DICTE par l'esprit de l'homme A REFAIT L'EVANGILE DE Jésus, MAIS CE N'EST PLUS DE L'EVANGILE DE YECHOUAH QU'IL S'AGIT.
Oui, Yahweh ILOHIM, IL SHADDAÏ AL ILAH, appelle les anges qu'Il a créé des ilohims, et l'homme aussi, nous sommes des ilohims, des créatures de Yahweh ILOHIM. Les anges déchus, aussi portent le nom de ilohims. MAIS PERSONNE NE DIT QU'IL NE FAIT QU'UN AVEC ILOHIM IL SHADDAÏ AL ILAH)
40 Et il s'en retourna au-delà du Jourdain, à l'endroit où Jean avait baptisé tout d'abord, et il y séjourna.
41 Beaucoup de gens vinrent à lui. "Jean, disaient-ils, N'A FAIT AUCUN MIRACLE ; MAIS TOUT CE QUE JEAN A DIT DE CELUI-CI était vrai". 42 Et là, beaucoup crurent en lui.
11 1Or, il y avait un malade, Lazare de Béthanie, du bourg de Marie et de Marthe, sa soeur.- 2 Marie est celle qui oignit le Seigneur de parfum et LUI ESSUYA LES PIEDS AVEC SES CHEVEUX; c'est son frère Lazare qui était malade.
-3 Les (deux) soeurs lui firent donc dire : "Seigneur, celui que tu aimes est malade". 4 A cette nouvelle, Jésus dit : "Cette maladie ne fera pas lourir; ELLE EST POUR LA GLOIRE DE DIEU, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié".
5 Or, Jésus aimait Marthe et sa soeur et Lazare. 6 Quand donc il eut appris que (Lazare) était malade, IL RESTA ENCORE DEUX JOURS, à l'endroit où il se trouvait. 7 CE N'EST QU'après cela qu'il dit à ses disciples : "Retournons en Judée". 8 Ses disciples lui dirent : "Rabbi, c'est HIER QUE LES JUIFS cherchaient à te lapider, ET TU VAS Y RETOURNER"!
9 Jésus répondit : "N'y a-t-il pas douze heures dans le jour? Quand on marche de jour, on ne bute pas, parce qu'on voit la lumière de ce monde; 10 Mais quand on marche de nuit, on bute parce qu'on manque de lumière". 11 Il parla ainsi. ET, après cela il leur dit : "Notre ami Lazre REPOSE, mais je vais allé le réveiller".
12 Sur quoi, les disciples lui dirent : "S'il repose, il sera sauvé". - 13 Or, Jésus avait parlé de sa mort; mais eux avaient cru qu'il parlait du repos du sommeil.- C'est alors que Jésus leur dit CLAIREMENT : "Lazare est mort, 15 et JE ME réjouis POUR VOUS de n'avoir pas été là, afin que vous croyiez. Mais allons à lui". 16 Sur ce, Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples : "Allons-y, nous aussi, POUR MOURIR AVEC LUI"!
17 Jésus vint donc et il le trouva mis dans le tombeau depuis déjà QUATRE JOURS. 18 Béthanie étant proche de Jérusalem, à quize stades environ, 19 beaucoup de JUIFS étaient venus auprès de Marthe et de Marie, afin de les consoler de (la mort de) leur frère.
(Bas de page Bible Crampon: 16. Didyme(cad.jumeau) est la traduction grecque du nom hébreu thômâ.)
20 Quand donc Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla à sa rencontre, tandis que Marie restait à la maison.
21 Marthe alors dit à Jésus: "Seigneur si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort! 22 Et maintenant, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera". 23 Jésus lui dit : "Ton frère ressuscitera.- Je sais, lui dit Marthe, qu'il ressuscitera, lors de la résurrection, au dernier jour".
25 Jésus lui dit : "C'EST MOI qui suit la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi, fût-il MORT, REVIVRA; 26 quiconque vit et croit en moi NE MOURRA JAMAIS. Crois-tu cela?- 27 Oui, Seigneur, lui dit-elle. Je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde".
28 Ayant ainsi parlé, elle s'en fut appeler Marie, sa soeur, et (lui) dit tout bas : "Le Maître est là, qui te demane". 29 A cette nouvelle, celle-ci s'empressa d'aller vers lui. 30 Jésus n'était pas encore arrivé au bourg, mais il se trouvait toujours à l'endroit où Marhte l'avait rencontré. 31 Quand les JUIFS qui étaient avec Marie dans la maison à la consoler, virent qu'elle sortait précipitamment, ils la suivirent, pensant qu'elle allait au tombeau pour y pleurer.
32 Arrivée à l'endroit où était Jésus, Marie, en le voyant, tomba à ses pieds et lui dit : "Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort"!
33 Quand Jésus la vit pleurer, et pleurer AUSSI LES JUIFS qui l'avaient accompagnée, il eut un frémissement intérieur et fut gagné par l'émotion. 34 "Où l'avez-vous mis"? dit-il. On lui répondit : "Seigneur, viens voir". 35 Jésus versa des larmes. 36 Alros LES JUIFS dirent : "Voyez comme il l'aimait" !
37 Et quelques-uns d'entre eux dirent : "Lui aui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas faire que celui-ci ne mourût pas"?
38 Jésus donc, frémissant de nouveau intérieurement, arrive au tombeau. C'était une grotte et une pierre était posée contre. "Otez la pierre"! dit Jésus. Marhte, la soeur du défunt, lui dit : "Seigneur, il sent déjà, car c'est son quatrième jour". 40 Jésus lui dit : "Ne t'ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu"?
41 On ôta donc la pierre. Jésus, les yeux levés au ciel, dit : "Père, je te rends grâces de ce que tu m'as exaucé. 42 Je savais bien, quant à moi, que toujours tu m'exauces; mais c'est à cause de cette foule qui m'entoure que je l'ai dit , afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé". 43 Puis, ces paroles dites, il cria à pleine vois : "Lazare, viens dehors"! 44 Et le mort sortit, LES PIEDS ET LES MAINS ENTOURéS DE BANDELETTES et LE VISAGE enveloppé d'un SUAIRE. Jésus dit : "Défaites-le et laissez-le aller".
(COMMENTAIRES PERSONNELS : LES JUIFS N'UTILISAIENT PAS DES BANDELETTES DANS LEUR RITUEL, DANS L'EVANGILE SELON S. MATTHIEU, IL N'EST PAS QUESTION DE BANDELETTES, UNIQUEMENT LE LINCEUL SELON S. MATTHIEU.)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rite_fun%C3%A9raire
Momification
Les premiers essais de momification égyptienne datent d'environ 3000 av. J.-C. La technique connaît son apogée au XVIe siècle av. J.‑C.. Le corps est conduit dans l'atelier de momification : les prêtres-embaumeurs proposent à la famille plusieurs séries de momies, plus ou moins coûteuses.
Le Livre des morts est l'ensemble des papyrus contenant des formules magiques mis à l'intérieur du sarcophage. L'ouverture de la bouche du mort symbolise le retour du ka dans le corps.
Le corps est étendu sur un lit de pierre aux pieds ayant la forme de pattes de lion. On injecte dans le crâne une résine par un entonnoir. Le prêtre affublé du masque d'Anubis, pratique une entaille au côté gauche (le souffle vital entre par l'oreille droite et ressort par la gauche). Il enlève les viscères sauf le cœur, car il sera pesé par Anubis dans l'au-delà. Les viscères sont lavés avec du vin de palme puis du natron. Ils sont conservés dans 4 vases canopes. On peut aussi placer des oignons dans le corps, symbole de la renaissance. Le bain de natron dure environ 70 jours, puisque si la durée du bain est trop longue les os deviennent cassants, si par contre elle est trop courte, la peau ainsi que les os ne se conserveront pas assez longtemps. La plaie recousue est recouverte d'une petite plaque de cire d'abeille ou de métal, décorée d'un Oudjat (œil d'Horus, enlevé par Seth et remis par Thot). Le visage est maquillé, une perruque est parfois posée. Comme le natron détruit les yeux et la langue, il faut les remplacer par des faux yeux en pâte de verre, en pierre, en oignons ou en feuilles d'or. Il faut 150 mètres de bandelettes pour entourer le corps d'un adulte. La dernière étape est la pose d'un masque de carton, de bois (rare donc cher), de plâtre ou d'or-argent.
Les sarcophages
Les premiers datent de 3300 av. J.-C. (en roseau et de petite taille). Sur le couvercle, les décorations représentaient :
- Nout, aux ailes déployées
- un œil oudjat qui permet au mort de voir
- un pilier Djed
- les 4 fils d'Horus
- les déesses Isis et Nephtys
L'agonie
Dès les signes de l'agonie, il est recommandé de ne plus quitter l'agonisant (gossess). S'il est interdit aux Juifs de hâter la mort, sauf, parfois, par la prière, il leur est prescrit de le réconforter par tous les moyens possibles, et de ne pas prolonger l'agonie. On encourage les agonisants conscients à confesser leurs péchés, exprimer leurs dernières volontés (orales), et les dernières recommandations à la famille (les « bénédictions » dans la Bible hébraïque). Il existe des bénédictions consacrées à l'approche du décès et lors de celui-ci. Sitôt le décès établi, il faut prévenir la Hevra Kaddisha et demander le transfert de la personne décédée à domicile pour la veiller en récitant des Psaumes. Cette tâche est généralement confiée à un membre de la Hevra Kaddisha plutôt qu'un proche de la personne disparue. Deux heures après le décès, on le dépose au sol, recouvert d'un drap, les pieds en direction de la porte, une bougie près de la tête ou des pieds.
La purification
La purification (tahara) est une toilette funéraire réalisée avec grande pudeur et respect de la personne décédée par la Hevra Kaddisha. Des prières et sections de la Bible (Cantique des Cantiques, Psaumes, ...) peuvent être lues. Après la toilette, la personne décédée est revêtue de takhrikhim, draps blancs évoquant les habits du Grand Prêtre, équivalents au linceul, et délicatement déposée sur un lit de paille au fond du cercueil (qui, en hébreu, se dit Aron, comme l'Aron Hakodesh, dans laquelle sont placés les rouleaux de la Torah). En Diaspora, il est de coutume d'y mettre une poignée de sable provenant de la terre d'Israël, car c'est là que, selon la tradition, le Messie ressuscitera les morts. Une fois le corps purifié et vêtu, le cercueil est scellé, après que les proches ont demandé pardon à leur disparu, sans le toucher, afin de ne pas le désécrer. En Israël, une coutume répandue est de n'utiliser aucun cercueil, mais de recouvrir le corps de takhrikhim plus épais, recouverts par un tallit (pour les hommes).
La veillée du corps
Après la « tahara », lorsque l'enterrement ne peut avoir lieu le jour du décès (comme cela se pratique en Israël), on effectue une « shemira » (« veillée ») du corps.
Un shomer peut être un membre de la Hevra Kaddisha, mais de façon plus générale, toute personne, de préférence pas un proche du malade (qui est endeuillé), qui veille à ce que le corps de la personne disparue ne soit pas désécré, et récite des Tehillim (Psaumes) pour l'élévation de son âme jusqu'à l'enterrement.
La levée du corps
La cérémonie est présidée par un rabbin, qui lit des Psaumes, en présence de la famille et des amis venus rendre hommage à la personne disparue. On attend que le cercueil ait quitté le domicile ou la morgue avant de l'accompagner, à pied ou en voiture si le chemin est long jusqu'au cimetière. Au cimetière, on escorte le cercueil jusqu'à la dernière demeure, en marquant des arrêts, au cours desquels certains sonnent du Shofar, car selon la tradition, le Messie en sonnera lors de la résurrection des morts. On ne salue et ne répond à personne jusqu'à la mise en terre. Si on a un parent enterré dans le cimetière, on s'abstient de le visiter pendant l'enterrement (avant ou après, c'est autorisé).
La Levaya (inhumation)
Levaya ne signifie pas exactement Inhumation mais Accompagnement (du mort). Elle se fait sans fleurs ni couronnes et sans musique. Dans la tradition ashkénaze, on récite une bénédiction en entrant au cimetière (si l'on ne s'y est pas rendu depuis un mois). On se rend ensuite dans une salle où le rabbin prononce le hesped (éloge funèbre). Le mort est déplacé les pieds vers l'avant. On récite le Psaume 91 lors du convoi du cimetière, la hachkava et le El Male Rahamim. Le rabbin jette trois pelletées de terre, imité par les proches puis les assistants. Une fois la fosse comblée, on récite le Kaddish lehidhadeta, puis le Tzidouk Haddine. On console ensuite les endeuillés par la formule « Hamaqom yéna'hem etkhèm bètokh shear avelé Tzion viYroushalaïm » (« Que le Lieu vous console parmi les endeuillés de Sion et de Jérusalem »). En quittant le cimetière, certains arrachent une poignée d'herbe (symbolisant la résurrection). On se lave les mains sans les essuyer. Dans la tradition sépharade, on ajoute au Psaume 91 la prière de Rabbi Nehounia bar Haqana et, lorsqu'il s'agit d'une femme, le Eshet 'Hayil (Femme vaillante). C'est à ce moment qu'on pratique la qeri'ah (déchirure). La prière de consolation est un peu plus longue.
Selon le rite ordinaire ou rite paulinien
Dès l'agonie, le prêtre se rend auprès du malade pour l'administration de l'extrême-onction, qui fait partie des 7 sacrements de la vie du chrétien. À l'origine, l'extrême-onction était administrée par un prêtre à des malades pour qu'ils guérissent. Après le XIIe siècle, les rituels comportaient des prières, une onction et l'imposition des mains. L'extrême-onction n'est pas réservée aux mourants, contrairement à l'idée communément admise.
Depuis le concile Vatican II[7], on appelle l'extrême-onction sacrement des malades et il peut être administré aux croyants qui en font la demande lorsqu'ils sont atteints d'une maladie grave, pour s'attirer la bienveillance divine et la guérison de leur mal.
La famille, les proches et les amis du défunt se réunissent à l'église pour la célébration d'une eucharistie (messe). Les chants et les prières sont choisis par la famille, qui est souvent appelée à participer à la cérémonie par la lecture de textes appropriés.
Selon le rite extraordinaire ou traditionnel
Selon le rite tridentin[8], on prévoit aussi la célébration d'une « messe (votive) pour implorer la grâce d'une bonne mort »- Le prêtre accorde la bénédiction papale (avec indulgence plénière à l'heure de la mort). L'on récite le confiteor, les prières des agonisants. Quand le malade a rendu l'âme, l'on chante ou l'on récite le « Subvenite ». Lors de la veillée funèbre (chez le défunt ou à la chambre mortuaire), l'on récite le chapelet et l'on chante le Salve Regina ou tout chant approprié. À la levée du corps, le prêtre l'asperge d'eau bénite et récite ou chante le psaume 129, De profundis. En se rendant à l'église, le psaume Miserere. À l'église, l'on chante (sauf durant le Triduum pascal ou l'office est simplement récité) le requiem puis a lieu l'absoute. Ensuite, la dépouille est conduite en procession au cimetière au chant du In paradisum.
Le rituel prévoit aussi :
- une absoute aux funérailles en l'absence du corps et aux services du 3ème, du 7ème et du 30ème jour et de l'anniversaire.
- aux funérailles solennelles, il y a cinq absoutes.
Le pape Benoît XVI a autorisé l'utilisation des livres liturgiques de 1962 par son motu proprio Summorum Pontificum.
Protestantisme
Les Protestants ne prient pas pour les morts; de ce fait les funérailles protestantes sont généralement très simples. Traditionnellement, le pasteur accompagne la famille au moment de l'inhumation au cimetière et un service d'action de grâces a lieu au Temple, souvent en l'absence du corps. On y remercie le Seigneur pour les bienfaits accordés au défunt durant sa vie, et la lecture biblique et la prédication mettent l'accent sur l'espérance en la Vie Éternelle.
Islam
L'agonie
Le mourant est veillé par un imam et les proches qui récitent le Coran. Il est installé de telle manière que son regard porte vers La Mecque. S'il le peut, il doit déclamer la shahada, c'est-à-dire la profession de foi du musulman, l'un des cinq piliers de l'Islam. S'il est incapable de parler, c'est un membre de sa famille, une autorité religieuse ou un médecin musulman qui s'en charge, en levant l'index du mourant pour que Dieu reconnaisse la personne.
L'inhumation
Elle doit se faire avec diligence, en principe avant le coucher du soleil. L'islam autorise l'inhumation en pays non musulman, dans un « carré musulman », traditionnellement en la seule présence des hommes et cela pour éviter aux femmes d'assister à une scène qui peut les émouvoir et de préférence le vendredi. La toilette du défunt se fait avec grande pudeur.
ETRUSQUES
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rite_fun%C3%A9raire_%C3%A9trusque

Le rite funéraire étrusque évolue avec le développement de la culture étrusque de la fin de l'Âge de Fer à l'époque romaine, soit pendant plusieurs siècles avant notre ère, partant de l'incinération, passant ensuite à l'inhumation, et retournant à la crémation.
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Les rites probables
Comme pour d'autres rites funéraires les offrandes (nourriture et boisson), les objets familiers du défunt accompagnent le mort dès les plus anciennes sépultures : des petits objets métalliques (les seuls retrouvés) ont été retrouvés dans les urnes-cabanes ; le casque du combattant, le collier de la femme, posés sur les urnes biconiques ou les têtes de canope de Chiusi (boucle d'oreille féminisant la tête stylisée asexuée). La vie dans l'au-delà est évoquée par les scènes des fresques des parois des tombes peintes (tombe à volta de Monterozzi), la pose du banqueteur semidisteso du symposium grec se trouve exprimée sur ces fresques et dans les couvercles des sarcophages, la femme étrusque est souvent placée à égalité avec l'homme et certains sarcophages les joignent dans le même tombeau (Sarcophage des Époux).
L'inhumation est sûrement précédée de rites mais les représentations et les écrits manquent (probablement exposition du défunt sur un lit de parade, avec danses de lamentations, onctions et baiser au mort, puis rites de revitalisation : banquet, danses, jeux présidés par le défunt). L'au-delà est suggéré par une fausse porte des Enfers étrusques dans certaines des tombes (Monterozzi).
Les collections du Musée archéologique national de Chiusi exposent des statues d'ancêtres, assis, accompagnant le mort dans sa tombe.
Certaines lois (leges Numae 178,21), imposent des règles différentes entre les morts « naturelles » et « exceptionnelles » (prodiges) ; ces dernières, comme celle provoquée par la foudre, interdisent, par défaveur des dieux (Horace, Art poétique 470-472 commenté par Porphyre), les hommages habituels au mort, et le lieu de son inhumation (sans crémation rituelle) devient interdit[1] :
« Si hominem fulminibus occisit, ne supra genua tollito ; Homo si fulmen occisus est ei iusta nulla feiri oportet. »
— Pline l'Ancien, H.N. II, 145
Typologie des urnes funéraires étrusques
- L'urne-cabane de l'Âge de Fer, contenant l'ossuaire et les cendres du mort, adoptant la forme de l'habitation.
- L'urne biconique villanovienne, contemporaine de la précédente, abordant la personnalisation du mort mais très peu anthropomorphe (casque, collier)
- La tombe a ziro intégrant le canope de Chiusi, avec son couvercle plus anthropomorphe (tête très figurative),
- Le sarcophage architectonique (en forme stylisée d'un édifice (avec des piliers dans les angles, un couvercle en toit à deux pentes) destinée à l'inhumation, il adopte alors les dimensions naturelle de l'humain.
- Le sarcophage à bas-reliefs historiés à thèmes mythologiques sur ses flancs, d'inspiration grecque manifeste, il annonce une narration symbolique sur la vie et l'au-delà.
- Le sarcophage figuré avec son couvercle sculpté exposant le mort, voire le couple en banqueteurs (Sarcophage des Époux), dans la pose du symposium grec. Les attributs du mort révèle son statut (volumen du lettré, modèle de foie tenu par la figure du devin...).
- l'urne cinéraire (en albâtre, de Volterra) retourne aux dimensions des cendres du mort, mais garde la forme précédente du sarcophage figuré, le mort (le couple) en banqueteur.
Par époques
Classification[2] :
- Culture villanovienne :
- urne-cabane,
- urne biconique,
- tomba a ziro.
- Période orientalisante :
- tomba a ziro,
- canope de Chiusi
- tumulus,
- tomba a camera
- tomba a tramezzo
- bucchero a cilindretto
- Période archaïque ;