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Petit dictionnaire Bible Crampon : Scribes?Synagogue?Presbytres?Prêtres juifs?BIBLE CRAMPON??

Scribes (les).- C'est après l'exil babylonien qu'apparurent les scribes, les hommes du livre, qui avaient pour tâche de garder intacte la Torah mosaïque et d'en faire rayonner la connaissance. Le prêtre Esdras (5ème siècle) fut le premier en date à porter le titre de scribe au sens de maître religieux.

Deux siècles après lui, les scribes formaient une caste à part dans le monde juif laîque, et L'INTERPRéTATION DE LA LOI, délaissée par les PRÊTRES, était devenue LEUR AFFAIRE.

Au temps d'Hérode le Grand, les scribes Hillel et Schammaï étaient à Jérusalem les hommes les plus vénérés et les plus écoutés.

Nous SAVONS PAR LES EVANGILES et par Josèphe quelle influence souveraine exerçaient les SCRIBES DANS LE DOMAINE RELIGIEUX DU VIVANT DE YECHOUAH.

LE SCRIBE OU DOCTEUR DE LA LOI avait pour tâche principale de TRANSMETTRE INTACT LE TEXTE SACRé et D'EN éTABLIR UN COMMENTAIRE AUTORISé. BIEN QUE LAÏQUE, IL DONNAIT L'ENSEIGNEMENT.

Prédicateur et maître spirituel, exégète et théologien légiste et juriste, il tenait en mains les clefs de la science.

YECHOUAH LUI-MÊME  A RENDU HOMMAGE AU SAVOIR DES SCRIBES : "C'EST SUR LA CHAIRE DE MOÏSE QUI'ILS SE SONT ASSIS : FAITES DONC ET OBSERVEZ TOUT CE QU'ILS VOUS DISENT" (Mt 23:2-3). EN RAISON DE LEUR CONNAISSANCE EXACTE DE LA LOI ET DE LA TRADITION orale, ils avaient une large représentation au Sanhédrin : une des trois classes du grand Conseil était celle des SCRIBES.

Nicodème, disciple secret de Yechouah, faisait partie de cette classe (Jo 3/1-10). Tous les membres de CETTE CASTE, -véritable élite intellectuelle,- se sentaient étroitement solidaires.

Presque TOUS APPARTENAIENT AU PARTI PHARISIEN qui avait en eux SES ADEPTES les plus éclairés ET LES PLUS ACTIFS.

Yechouah, qui n'avait jamais pris place aux pieds de l'un ou de l'autre de ces maîtrs pour RECEVOIR LEUR ENSEIGNEMENT  et dont l'autorité contrastait avec LEUR EFFACEMENT devant les grands noms du passé (Mt 7/28-29), les a vus SE DRESSER CONTRE LUI ET FAIRE FRONT EN BLOC CONTRE SA PRéDICATION. Comme ces lettrés modelaient l'ÂME JUIVE ET LA TENAIENT SOUS LEUR EMPRISE, IL LEUR était facile de LUTTER CONTRE le Sauveur.

Synagogue.- Les synagogues étaient des édifices où les Juifs se réunissaient pour prier en commun et recevoir l'enseignement religieux. Chaque village, caque ville avait sa synagogue et souvent ses synagogues. Les premières ébauches des réunions synagogales remontaient au temps de la captivité : les déportés, SE TROUVANT dans l'impossibilité de PRATIQUER LE CULET E NATIONAL SUIVAT LE MODE TRADITIONNEL, avaient pris l'HABITUDE DE SE RASSEMBLER en des maison privées POUR PRIER ET POUR ENTENDRE LIRE LA TORAH.

CET USAGE SE MAINTINT après le retour en Palestine et se généralisa, avec cette différence que les réunions avaient lieu dans une salle affectée AU CULTE et APPELéE EN GREC SYNAGOGUE (réunion, assemblée) ou proseuque (prière, oratoire).

LES RUINES DE PLUSIEURS SYNAGOGUES galiléennes ayant été exhumées, nous connaissons le plan et la disposition de ces édifices.

La synagogue de type courant CONSISTAIT EN UNE SALLE RECTANGULAIRE plus ou moins vaste, divisée en trois travées par une double rangée de colonnes.

LA DéCORATION NE COMPORTAIT AUCUNE IMAGE OU FIGURE HUMAINE. DANS UNE SORTE DE SANCTUAIRE, derrière un voile, se trouvait l'arche, qui renfermait les rouleaux sacrés. VErs le milieu de la salle, était une estrade avec un pupitre pour le LECTEUR ET POUR LE COMMENTATEUR qui, naturellement, USAIT DE LA LANGUE araméenne DEVANT UN AUDITOIRE QUI NE COMPRENAIT PAS L'HéBREU.

A la tête de chaque synagogue était un dignitaire QUI PORTAIT LE TITRE DE "CHEF DE SYNAGOGUE" et qui d'ordinaire était assisté d'un conseil.

Il avait la surveillance de l'édifice, assurait le maintien du bon ordre dans les assemblées et désignait ceux des assistants qui devaient remplir un office au cours de la réunion. 

LES PRÊTRES N'AVAIENT PAS POUR OFFICE DE DESSERVIR LES SYNAGOGUES, Où IL NE SE FAISAIT PAS DE SACRIFICES.

Les réunions synagogales se tenaient les jours de sabbat et de fête.

L'office comprenait trois parties : la prière, la lecture d'une section du texte sacré et l'instruction ou commentaire.

Après la récitation des prières, le lecteur, qui d'ordinaire était UN SCRIBE, lisait en hébreu un passage des Livres Saints, puis le traduisait en langue vulgaire, c'est-à-dire en araméen.

Après quoi, le chef de synagogue invitait un des assistants à prendre la parole pour commenter le texte sacré; parfois quelqu'un se levait spontanément et sollicitait cet honneur.

C'est ainsi que Yechouah (Lc 4/15 sv.) et s.Paul (Act 13/ 5 14 42 44; 14/ 1etc.) prirent souvent la parole dans les synagogues. La réunion se terminait par la bénédiction que donnait un prêtre, quand il s'en trouvait un dans l'assemblée, ou que prononçait le président.

Les synagogues de la Dispersion étaient des foyers de propagande. Largement ouvertes à ceux des païens qui adhéraient à la foi monothéiste, elles avaient une clientèle fidle où les missionnaires de l'âge apostolique firent de nombreuses recrues pour l'Oint.

Presbytres (les). - Dans le Nouveau TEstament le terme "presbytre" qui signigie littéralement "vieillard, ancien" est esmployé quinze fois pour désigner les chefs des communautés chrétiennes.

Il est à remarquer que les Juifs Hellénistes appelaient de ce même nom les membres du conseil chargé de l'administration des synagogues et que, dans LE MONDE GREC, ce qualificatif s'appliquait AUX TITULAIRES DE DIVERSES FONCTIONS PUBLIQUES. 

On constate que des presbytres veillaient aux intérêts de l'église de Jérusalem (Act 11/30), que Paul et Barnabé installaient des presbytres à la tête des communautés fondées PAR EUX.(14/23), que des presbytres intervinrent dans les discussions relatives à l'accession des païens dans l'Eglise (15/2 4 6 22 23), que l'église d'Ephèse avait ses presbytres appelés aussi "apiscopes" (20/ 17 28), que Paul parle des presbytres dans ses lettres à Tite (1/5) et à Timothée (1 Tm 5/ 17 19), etc. Les fonctions de ces dignitaires ecclésiastiques étaient connues de tous les fidèles dans l'Eglise primitive : aucun doute sur ce point.

Par quel rite d'ordination étaient-ils habilités à remplir leur office? Quels étaient au juste leurs pouvoirs?

On ne peut répondre à ces questions que par des conjectures.

Prêtres juifs.- Les prêtres juifs, fils d'Aaron, étaient répartis en 24 classes ou familles qui assuraient le service du Temple à tour de rôle. Zacharie, le père de Jean-Baptiste, était de la classe d'Abia (Lc 1/5).

Ceux des prêtres qui n'habitaient pas à Jérusalem s'y rendaient en temps voulu pour remplir leur office.

On sait par Philon que souvent, dans les synagogues, la lecture et l'explication du texte sacré étaient faites par un prêtre;

de leur côté, s. Marc (1/44) et s. Luc (17/14) parlent de l'examen des lépreux par des prêtres, examen fait manifestement en dehors de Jérusalem.

Les prêtres remplissaient normalement leurs fonctions au Temple, là où ils étaient attachés.

L'ENSEIGNEMENT  n'était pas LEUR OFFICE; C'était L'AFFAIRE DES SCRIBES.

REVÊTUS D'ORNEMENTS SACRéS, ils dirigeaient dans le sanctuaire et ses annexes la liturgie compliquée

DES SACRIFICES, DES PURIFICATIONS, DES ENCENSEMENTS, etc.

 

Hommage Chanoine Crampon

 

ET A TOUTE L'EQUIPE

TRADUCTION DE LA SAINTE BIBLE

 

LA SAINTE BIBLE DU CHANOINE CRAMPON

TRADUCTION D'APRES LES TEXTES ORIGINAUX

Du 25 mars 1960

AVANT-PROPOS

En 1893, Léon XIII publiait l'Encyclique Providentissimus Deus, où, tout en traitant de la question de l'inspiration des Livres Saints,

il donnait des règles et des directives pour les études bibliques.

Ce document du magistère ecclésiastique marquait le début d'une étape nouvelle dans l'histoire du problème de l'inspiration.

Il tendait, en outre, à mettre fin à des errements qui commençaient à se manifester :

il y était rappelé aux exégètes catholiques, dont certains s'aventuraient sur des chemins nouveaux,

que si les méthodes de la science critique moderne peuvent être librement appliquées à la recherche de la vérité

dans le champ des études scripturaires, ils ne devaient pas et ne pouvaient pas faire fi de la théologie

dans l'interprétation des textes sacrés.

De plus, un appel pressant était adressé à tous les croyants, pasteurs et fidèles, maîtres et élèves,

pour les inciter à étudier et à méditer l'Ecriture, source et instrument de la Révélation.

Mais encore fallait-il que cette source fût d'un accès facile pour tous, même ceux qui, faute de formation spéciale,

ne pouvaient lire la Bible que dans une traduction en langue vulgaire.

Sans doute, il existait pour le public de langue française des traductions estimées et estimables de la Vulgate latine,

version dont le Concile de Trente avait proclamé l'autorité en matière de doctrine, tant à cause de l'usage séculaire

qu'en avait fait l'Eglise romaine qu'en raison de sa conformité substantielle aux textes originaux;

mais, entre ces mêmes textes originaux et les traductions faites sur la Vulgate,

cette version officielle et vénérable s'interposait un peu à la manière d'un écran ou d'une tierce personne.

Il y avait intérêt et avantage à faire disparaître l'écran ou à supprimer l'intermédiaire.

C'est dans CE DESSEIN QUE LE CHANOINE A. CRAMPON, du diocèse d'Amiens,

publia La Sainte Bible traduite en français SUR LES TEXTES ORIGINAUX.

Le premier volume parut en 1894, un an après la promulgation de l'Encyclique Providentissimus Deus.

C'était une nouveauté plus inportante qu'on ne le croit communément,

et un fait très riche en conséquences immédiates et lointaines pour le progrès des études bibliques

dans les milieux de langue française. La date mérite d'être retenue, tout comme le nom de l'initiateur.

L'ouvrage, en sept volumes in-8°, publié entre 1894 et 1904, fut mis presque aussitôt à la disposition du grand public

sous forme d'une édition manuelle qui portait le même titre.

Il sortait des presses de la Société de Saint Jean l'Evangéliste, Desclée et Cie, Editeurs à Tournai.

La traduction du chanoine CRAMPON, ancien élève de LE HIR à Saint-Sulpice de Paris,

était une réussite : à la fois précise et claire, elle témoignait chez l'auteur

d'une CONNAISSANCE APPROFONDIE DES LANGUES BIBLIQUES

ET AUSSI D'UNE BELLE CULTURE LITTERAIRE.

Dans les Universités catholiques et les Séminaires,

elle contribua puissamment au progrès des études scripturaires,

et c'est surtout GRÂCE A ELLE QUE QUANTITE DE FIDELES, pendant un demi-siècle,

eurent un contact plus intime et plus personnel avec la Parole de Yahweh, transcrite par les auteurs inspirés.

Il convient de noter -cuique suum- que

plusieurs professeurs de la Compagnie de Jésus, équipe demeurée anonyme,

avaient aidé à la mise au point et à la publication de la grande édition et de l'édition manuelle de l'ouvrage communément

désigné par le nom de Bible de Crampon.

L'auteur était mort pendant l'impression du premier volume.

Tandis que les éditions se succédaient, les Editeurs demandèrent

à deux maîtres de Saint-Sulpice de procéder à une révision de la traduction première.

Des progès avaient été acquis dans le domaine des sciences bibliques,

et il y avait intérêt à en faire profiter les "usagers" de la Bible de Crampon.

Ce travail fut assuré pour l'Ancien Testament par J. TOUZARD, P.S.S., professeur à l'Institut Catholique de Paris,

interpète véhément des Prophètes, animateur explosif des études scripturaires,

hébraïsant de tout premier ordre.

E.LEVESQUE, P.S.S., professeur au Séminaire Saint-Sulpice de Paris,

exégète avisé dont l'érudition était aussi grande que le bon sens,

avait accepté de revoir la traduction des livres du Nouveau Testament.

La tâche était achevée au lendemain de la première guerre mondiale.

Ces deux maîtres ayant préféré l'anonymat, comme l'avaient fait avant eux les Pères de la Compagnie de Jésus,

la Bible de Crampon demeura la Bible de Crampon. C'était une seconde étape de son hisoire.

La troisième commence, et dans la claire lumière de l'Encyclique Divino Afflante Spiritu sur les études bibliques,

S.S.PIE XII a recommandé avec une insistance marquée LE RECOURS AUX TEXTES ORIGINAUX.

Comme toute traduction, pour rester au point, doit être une création continue, les Editeurs, toujours soucieux de maintenir la qualité de l'ouvrage devenu pour ainsi dire classique, se sont tournés vers deux anciens élèves de J.TOUZARD et d'E. Levesque,

les priant de faire à nouveau ce que leurs maîtres avaient fait.

C'est ainsi que la traduction de l'Ancien Testament a été revisée par J.BONSIRVEN, S.J., professeur à l'Institut Biblique Pontfical

de Rome. Celui-ci a été suppléé dans cette tâche : pour la Genèse, par A. LEFEVRE, S.J. , professeur au Scolasticat d'Enghien

(BELGIQUE); pour les Psaumes, les Proverbes, et le Cantique des cantiques, par A. ROBERT, P.S.S., professeur à l'Institut

Catholique de Paris.

Comme il a semblé qu'il ne suffisait pas d'une simple revision

pour la traduction du Nouveau Testament, A. TRICOT, professeur honoraire,

à l'Istitut Catholique de Paris, a traduit le texte à nouveau.

Telle est, dans ses grandes lignes, l'histoire de la traduction française des Ecritures que les Editeurs Desclée et Cie

présentent sous le titre, consacré par l'usage, de Bible de Crampon.

Dans cette nouvelle édition les renvois ou références au texte de la Bible ont été considérablement enrichis;

en outre, ils sont dégagés des notes de bas de page et disposés dans une colonne médiane.

Le recours à ces références- verbales, historiques, littéraires, doctrinales, etc. -

facilitera dans bien des cas l'étude et l'intelligence du texte sacré.

Elles ont été établies pour l'Ancien Testament par M. CAUDRON (Lille) et M. AUGRAIN (Angers),

l'un et l'autre professeurs d'Ecriture Sainte;

pour le Nouveau Testament par M. TRICOT (Paris).

Commentaires personnels :

les cartes et plans ont été placés à la fin de la Sainte Bible, et les notes historiques montrent une connaissance

des évènements et de l'histoire.

Je les remercie d'avoir donner de leurs temps afin que nous profitions

aujourd'hui plus que jamais de tout leur savoir- faire inspiré par Yahweh.

 

 

Suite !!S. MATTHIEU 23/1 !!SEUL YAHWEH EST NOTRE PERE, ET NOTRE RABBI ET DOCTEUR : MESSIE!! Béni celui qui vient AU NOM DE YAHWEH !