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PETIT DICTIONNAIRE BIBLE CRAMPON fin de Bible !!Les Sadducéens ?Les Pharisiens ? Philippes ? Philon ? Prophètes ?Prosélytes? Circoncision ?

Sadducéens (les) : L'origine du nom reste incertaine. Face aux Pharisiens et souvent en coflit avec eux, les Sadducéens constituaient également un parti religieux, bien qu'ils fussent souvent impliqués dans les affaires politiques. Ils appartenaient à l'aristocratie sacerdotale et laïque de Jérusalem. En raison des fonctions publiques exercées par beaucoup d'entre eux, ils étaient en fait les vrais déteuteurs du pouvoir dans le milieu juif palestinien. C'est AINSI qu'ils ont joué un RÔLE décisif dans le procès intenté à Yechouah et qu'ils se sont dressés contre ses disciples à l'âge apostolique. En l'an 7o, ils furent emportés par la tempête et disparurent avec LE TEMPLE, SON SACERDOCE ET SON CULETE. 

Les Sadducéens participaient activement à la vie politique et, pour cette raison se trouvaient fréquemment en contact avec l'autorité romaine, ce que leur reprochaient LES PHARISIENS. Opportunistes avisés, ils acceptaient des arrangements et des compromis. Ils n'avaient pas la faveur des petits, car en gens nantis ils se montraient SOUVENT ARROGANTS ET DURS ENVERS LES HUMBLES.

Satisfaits du sort qui leur était fait sur terre,  ils s'inquiétaient assez peu de la venue du Rège de Yahweh et ne s'intéressaient guère à la vie religieuse et morale du peuple. Fidèles au mosaïsme en matière de doctrine, ils faisaient figure de conservateurs intransigeants et luttaient contre les tendances nouvelles qui, depuis l'exil, se manifestaient dans la théologie juive. C'est ainsi qu'ils ne voulaient entendre parler ni de vie d'outre-tombe, ni d'immortalité personnelle, ni de jugement individuel après la mort, ni de résurrection des défunts, ni même des anges et des démons, d'après Actes, 23/8. En matière de droit, ils appliquaient rigoureusement la Loi du talion, alors que les Pharisiens tenaient compte des adoucissements autorisés par la coutume. Les grands prêtres, naturellement, étaient du parti sadducéen; de même quelques scribes, mais en petit nombre.

Pharisiens (les) : - Les Pharisiens apparaissent avec ce nom dans l'histoire juive un peu avant l'an 100 de l'ère ancienne. Déjà à cette époque ils étaient ceux qui se séparent de la masse : d'où leur nom qui, en hébreu, veut dire "Séparés". Au temps de Yechouah, ce groupe ou mieux : ce parti comptait environ 6.000 membres (chiffre donné par Josèphe). Les Pharisiens se recrutaient dans toutes les classes du monde juif; cependant le corps sacerdotal ne fournissait que peu d'adhérents. Pour entrer dans l'association, dont les membres se regardaient comme "compagnons" (qualificatif consacré par l'usage), il fallait posséder une connaissance exacte des commandements divins et des traditions des Anciens, adhérer à l'enseignement des docteurs du parti et se distinguer par l'accomplissement minutieux de tous les préceptes relatifs au repos sabbatique, aux purifications rituelles et aux dîmes lévitiques. Les dirigeants étaient des scribes, ce qui explique que, dans l'Evangile, scribes et Pharisiens apparaissent le plus souvent comme étroitement unis et que les deux nom y soient presque interchangeables.

La science juridique des rabbins ou maîtres pharisiens se manifestait surtout sur trois points : l'observation su sabbat, la pureté légale et le paiement des redevances sacrées. Dans le domaine proprement doctrinal, ces maîtres faisaient figure de progressistes, car dans leurs écoles ils contribuaient à l'élaboration de concepts religieux plus récis ou plus spiritualistes. Ils croyaient à l'immortalité personnelle ou individuelle, au jugement après la mort, à la résurrection des corps et à l'existence des anges. Ils faisaient une place assez large à la liberté de l'homme et à sa responsabilité; ils regardaient l'action de la Providence comme un principe indiscutable; ils attendaient la venue du Règne de Yahweh sur terre; ils professaient l'espérance messianique la plus vive.

En somme, ls entretenaient à leur manière la flamme de piété juive : c'est un mérite qui ne doit pas être méconnu. En donnant à la pratique de la Loi une place prépondérante  dans la vie religieuse de la nation, en enfermant le peuple dans cette même Loi regardée comme une "haie" protectrice et en répétant que seule l'observation fidèle des Commandements divins procurerait la possession de la vraie justice, ils ont assuré la fortune du judaïsme.

Si les Pharisiens avaient des qualités réelles, ils avaient aussi de très graves défauts : un orgueil démesuré, un formalisme étroit, une tendance marquée à l'hypocrisie. La prière du Pharisien dans la parabole du Pharisien et du Publicain peint au vif l'état d'âme et les sentiments de ces hommes qui se considéraient comme les créanciers de Yahweh pour avoir observé les préceptes, respecté les traditions et fait quelques bonnes oeuvres, tout en négligeant parfois de remplir les devoirs essentiels et d'avoir devant Yahweh une attitude faite avant tout d'humilité.

Comme les docteurs pharisiens tenaient la connaissance exacte de la Loi et de la Tradition pour le moyen le plus sûr de progresser vers la perfection et d'acquérir la justice aux yeux de Yahweh, cette connaissance devenait le but suprême et dernier de leur activité et de leurs efforts. Ainsi la religion intérieure et vivante risquait d'être sacrifiée pour la science théorique, et la piété n'était plus affaire du coeur, mais affaire de l'intelligence, et la pratique de la vertu  se transformait en une technique de spécialiste. Dans ces conditions, le risque était grand que la religion du pharisien ne dégénérât un un formalisme extérieur et mécanique; preillement, et pour la même raison, le Pharisien devait être tenté de se croire l'ouvrier de son propre salut. Autant de tares qui expliquent et justifient les reproches sévères adressé par Yechouah à ces gens qui n'avaient que mépris pour les pécheurs, les publicains et ceux qui ne possédaient pas la science de la Loi(Mt 23).

L'Oint a compté des amis et des disciples dans le parti pharisien, mais en tout petit nombre. Les noms de Nicodème et de Simon le Pharisien sont les seuls qui aient été retenus. D'une façon aussi générale que constante, les Pharisiens se sont dressés contre Yechouah et ont agi à son endroit en adversaires acharnés et déloyaux. Saul, le futur s. Paul, était un Pharisien convaincu et ardent, quand il fut, suivant ses propres paroles, saisi, dompté et fait captif par l'Oint.

Philippe (le tétrarque) : - L'un des fils d'Hérode le Grand. Ce prince, né Cléopâtre, régna avec le titre de tétrarque, de 4 av. J.-C. à 34 de notre re, sur les districts du nord de la Pérée (Lc3/1). El eut pour femme Salomé, fille de son demi-frère Hérode Philippe et d'Hérodiade.

Philippes. - Ville désignée dans le livre des Actes (16/12) comme une cité du premier district de Macédoine. Arpès la bataille d'Actium (31 av.J.C.), un fort contingent d'émigrants venus d'Italie et aussi de vétérants de l'armée d'Octave y avait été établi à demeure. Les habitants de Philippes jouissaient des mêmes droits et privilèges que si la contrée avait fait partie de l'Italie. La juiverie y était importante. L'église de philippes fut la première des fondations de s. Paul sur le continent européen (Act 16 11-40). Venant de Troas en Asie Mineure, l'Apôtre avait débarqué au port macédonien de Néapolis, d'où il avait gagné Philippes en suivant la voie Egnatienne.

Philon.- Célèbre écrivain juif né à Alexandrie vers l'an 20 av.JC, CONTEMPORAIN de Yechouah et de s.Paul, philosophe et exégète, représentant le plus brillant de la tradition judéo-alexandrine. Ses nombreux écrits fournissent une contribution très importante à la RECONSTRUCTION DU MILIEU JUIF, tant palestinien qu'helléniste au temps de Yechouah.

Prophètes (les).- Il y eut dans l'Eglise primitive des "prophètes". Quand s.Paul énumère les charismes, il place au second rang la prophétie (Rm 12/6; 1 Cor 12/28; Eph 4/11) : les prophètes viennent immédiatement après les apôtres, et les uns et les autres sont, dit s.Paul, "le fondemant de l'Eglise" (Eph 2/20). Les prophètes avaient pour mission "d'édifier, de consoler et d'exhorter", parlant au Nom de Yahweh, comme inspirés par l'Esprit (1 Cor 14/3). Il ne semble pas qu'ils aient eu part au gouvernement des communautés.- 

Prosélytes (les) - Le prosélytisme était dans les derniers siècles de l'ère ancienne l'un des traits caractéristiques du judaïsme. Nous avons sur ce point le témoignage de Philon, de Josèphe et des historiens de l'antiquité classique. L'activité missionnaire des Juifs de la Dispersion est encore attesté, au moins indirectement, par l'histoire de s.Paul, qui trouva partout autour des synagogues une clientèle venue du paganisme et composée de prosélytes et de "craignant Dieu" (Act 13 43 50; 17 4 17; Rm 2 19 20). Comme l'a dit Yechouah, scribes et Pharisiens "couraient la mer et la terre pour faire un prosélyte" (Mt 23 15). Les synagogues de la Dispersion étaient largement ouvertes aux païens, et ceux d'entre eux qui admettaient le principe du monothéisme pouvaient prendre part aux réunions liturgiques. Ces sympathisants étaient appelés les "craignant Dieu" et ils constituaient autour des synagogues comme une clientèle de seconde zone jusqu'au jour où ils acceptaient la circoncision, signe physique de l'incorporation à Israël. Quand ils étaient circoncis, ils devenaient "prosélytes de la justice" et se trouvaient soumis à toutes les observances de la Loi mosaïque. C'est dans ce monde des prosélytes et des "craignant Dieu" que le christianisme devait recruter ses premiers adhérents venant du paganisme. - Voir Craignant Dieu (les).

Craignant Dieu (les) - Les synagogues de la Dispersion étaient des foyers de propagande monothéiste dans le monde païen. Parmi les sympathisants qu'attirait la supériorité spirituelle et morale du judaïsme,certains étaient admis aux réunions liturgiques et cultuelles, sans pour autant se faire juifs : on les appelait courammant les "craignant Dieu". - Voir Prosélytes (les).

Circoncision.- Suivant la Loi mosaïque, tout enfant mâle devait être circoncis le huitième jour après sa naissance et, à cette occasion, il recevait son nom. Le rite de la circoncision n'était pas un office sacerdotal; tout Israélite pouvait le remplir. Il se pratiquait habituellement à la maison. Par la circoncision, marque physique de l'apatenance à la race d'Abraham, le nouveau-né entrait dans la communauté spirituelle d'Israël : c'était le signe de l'alliance du peuple hébreu avec Yahweh. Né sous le régime de la Loi ancienne (Gal 4 4), le Sauveur promis à Israël devait se soummettre à la première des observances légales, en fils fidèle d'Abraham.

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