DICTIONNAIRE BIBLE CRAMPON ! Césarée ? Décapole? Didrachme As Argent du Sanctuaire ? Denier? Eglise ? Christ?Dispersion?Judas Iscariote ?

Césarée.- Deux villes de Palestine portaient ce nom. 

1. Césarée de Palestine ou de Straton, sur la côte méditerranéenne, entre Jaffa et Dor. La cité avait été édifiée entre 12 et 9 av. JC par Hérode le Grand sur l'emplacement d'une ancienne forteresse, dite de Straton, et elle avait reçu le nom de l'empereur (César Auguste). C'était la capitale administrative du pays juif et la résidence habituelle du procurateur romain. Dans la population, fort mélangée, l'élément païen (Grecs, Syriens, fonctionnaires romains) l'emportait de beaucoup sur l'élément juif. Le nom de Césarée revient mainte fois dans le livre des Actes.

2. Césarée de Philippe, située au pied de l'Hermon, devait son nom au tétrarque Philippe qui, en l'an 3 ou 2 av.JC, avait fait restaurer l'ancienne cité appelée Panéas et l'avaid dédiée à César Auguste. Ce fut aux environs de cette ville que s. pierre fit sa profession de foi en la messianité de Yechouah (Mt 16 13-20).

Décapole. - On désignait de ce nom "dix cité" hellénistiques, situées pour la plupart à l'est du Jourdain, que Pompée avait affranchies du joug des Juifs et placées sous la tutelle du gouverneur de la province de Syrie. Gérasa, Gadara, Scytohopolis étaient du nombre, ainsi que Damas. yechouah fit quelques incursions sur le territoire de la Décapole, bien que la région fût habitée surtout par des païens.

Didrachme .

- Le didrachme (double drachme) représentait l'impôt de capitation levé en Israël

"pour le service de la maison de Dieu". (Mt 17 24). Au temps de Yechouah, cet impôt était d'un demi-sicle EN MONNAIE DU SANCTUAIRE. Or, le demi-sicle hébreu correspondait à deux deniers en monnaire romaine. (Le statère grec (Mt 17 27) faisaient deux didrachmes ou quatre drachmes, cette pièce suffisait pour acquitter l'impôt pour deux personnes.

Denier.- Le denier romain- pièce d'argent- était l'équivalent de la drachme grecque et du quart de sicle juif. C'était, au temps de Yechouah, la solde journalière d'un soldat et le salaire d'un ouvrier pour une journée de travail (Mt20 2). La pièce romaine, appelée "monnaie du tribut" (Mt 22 19) parce que les Juifs s'en servaient pour acquitter l'impôt dû au fisc impérial, portait l'effigie, le nom et les titres du César régnant.  -Voir Sicle.

Monnaies. - Voir Denier, Didrachme, Drachme, Mine, Sicle, Statère, Talent.

Sicle. - Le sicle juif valait 4 drachmes (voir Drachme). 

Drachme . - Monnaie grecque d'argent, de même valeur que le denier romain.

Pour une drachme on avait dix as de cuivre.

Deux moineaux se vendaient un as (Mt 10 29) et cinq, deux as (Lc 13 6).

Pour prix de sa trahison, Judas reçut 30 d'argent (Mt 16 15).

Eglise. - Notre mot français calque le grec ekklêsia  et le latin ecclesia.

Le mot se rencontre 125 fois dans le Nouveau Testament, surtout dans les Actes (23 fois) et les épîtres de s. Paul (63 fois);

s. Matthieu est le seul évangéliste qui l'emploie (16 18 et 18 17).

Ekklêsia désignait dans la langue profane,

l'assemblée du peuple;

dans la version des Septante, c'était le nom donné à l'assemblée religieuse des enfants d'Israël;

le mot fut tout de suite adopté et employé par les chrétiens hellénistes pour désigner la société des croyants. 

Quand des groupes de fidèles s'organisèrent hors de Jérusalem, en Samarie et sur la côte méditerranéenne, puis hors de Palestine en terre païenne,

il y eut de ce fait des nouvelles assemblées, donc de nouvelles églises.

Mais ces nouvelles églises n'étaient ni autonomes ni isolées : un lien étroit les rattachait à l'Eglise-mère, dont elles n'étaient qu'une extension.

Ainsi le mot "église" pouvait être entendu et, en fait, était employé de deux façons : ou bien au sens de société religieuse groupant tous les croyants, et c'était l'Eglise; ou bien au sens de communauté chrétienne locale, et c'étaient les églises. Cette double acception est constante dans le livre des Actes comme dans les lettres de s. Paul.

Dès les origines l'Eglise du Christ fut une. Il existait de par le monde des églises en grand nombre; mais il n'y avait dans le monde qu'une seule Eglise. cette unité résultait de ce que tous les fidèles, baptisés du même baptême, vivifiés par le même Esprit, animés par un même sentiment d'amour mutuel, partageaient la même foi et la même espérance. C'était le corps mystique du Christ. 

Gouvernée par les apôtres et leurs délégués, l'Eglise était apostolique au sens propre du mot. "L'édifice que vous êtes a pour fondement les apôtres et les prophètes, le Christ lui-même étant la pierre d'angle", écrivait s. Paul aux Ephésiens (2 20).

L'Eglise était sainte dans la personne de son chef, auquel les fidèles étaient unis par un lien de vie spirituelle et de solidarité mystique. Elle l'était aussi par la sainteté de chacun de ses membres, purifiés et régénérés dans le sang du Christ.

L'Eglise, enfin, en tant que société spirituelle des enfants de Dieu, des élus, ouverte à tous les hommes distinctement, pouvait revendiquer légitimement le qualificatif de catholique (universelle) qui devait devenir le titre personnel et distinctif de l'Eglise romaine.

Christ.- Dans la version des Septante le mot grec Christos est la traduction de l'hébreu Machiah qui signifie "Oint et d'où vient "Messie". Il y a donc, pour le sens, équivalence absolue entre les mots Christ, Oint et Messie. Le titre de "Christ" fut donné à Jésus par ses disciples du jour où ils crurent en sa qualité messianique, et très tôt, dans l'usage chrétien, le mot, cessant de désigner une fonction, fut employé soit comme un nom propre (le Christ), soit comme un attribut appellatif joint au nom personnel du Maître (Jésus Christ), s. Paul, dans ses lettres témoigne le nom composé (Jésus-Christ) la signification première ou originelle du qualificatif (Christ) est le plus souvent perdue de vue, comme il arrive toujours pour les qualificatifs transformés en noms propres.- Voir Messie.

Chrétien.- L'adjectif grec christianos dérivé de Christos a donné christianus en latin et chrétien en français. Ce qualificatif, de formation parallèle à beaucoup d'autres (les Pompéiens, les Hérodiens), fut créé pour désigner les partisans du Christ, et CE FUT à ANTIOCHE DE SYRIE ( Act 11 26). Le nom ne se rencontre que TROIS FOIS dans LE NOUVEAU TESTAMENT. Il est tout probable qu'il fut forgé par les païens,- Grecs ou Romains, - et NON PAR LES JUIFS. Ceux-ci, en effet, encore à la fin du premier siècle, appelaient les chrétiens " LES NAZARéENS". Quant aux fidèles des temps apostoliques, ils se désignaient  entre eux PAR LES NOMS DE "frères", de "saints", de "disciples" ou de "croyants", comme on le constate dans les divers écrits du Nouveau Testament.

Damas.- Vieille ville araméenne qui fut longtemps la capitale de la Syrie avant la fondation d'Antioche par les Séleucides. Après la conquête romaine (64 av. JC), elle fut englobée dans le groupe de "cités libres"connu sous le nom de décapole. Les Juifs y avaient une colonie nombreuse. Il est parlé plusieurs fois de Damas dans le livre des Actes.

Dispersion.- Ce nom désigne l'ensemble des groupes juifs disséminés dans le monde gréco-romain à la fin de l'ère ancienne. On emploie aussi le mot grec originel Diaspora, qui revient trois fois dans le Nouveau Testament (Jo 7 35; Jac 1 1; 1 Pi 1 1). 

A l'âge apostolique, le réseau des juiveries s'étendait de la Gaule à la Mésopotamie, sourtout dans les pays riverains de la Méditerranée. Les quatre ou cinq millions de Juifs ainsi "dispersés" au milieu des populations païennes représentaient une puissance en raison de leur nombre, de leur intelligence, de leur culture et de leur activité. On en comptait deux cent mille à Alexandrie, cinquante mille à Rome, autant à Antioche de Syrie. Cette masse gardait intactes sa cohésion et son unité, fondées sur la communauté du sang et de la foi. Entre les Juifs et les païens la fusion ne s'opérait pas, même dans les régions où les deux éléments se trouvaient en contact depuis plusieurs siècles. Les "dispersés" avaient conscience de leur appartenance à la nation israélite au même degré que leurs frères de Judée, et ils demeuraient attaché PAR LE COEUR à Jérusalem, la vraie et l'unique capitale des hommes de leur race. 

Ils payaient régulièrement l'imôt dû pour le Temple et, chaque année, DES MILLIERS D'ENTRE EUX SE RENDAIENT DANS LA VILLE SAINTE pour les fêtes dites de pèlerinage, SURTOUT POUR LA PÂQUE. Dans leurs synagogues ils lisaient les Ecritures dans la traduction GRECQUE, dite version des Septante, et ils usaient pour la plupart de la langue grecque dans leurs rapports avec les païens; mais, en famille, ils parlaient araméen, comme les Palestiniens. Les colonies de la Dispersion avaient une existence légale, reconnue par l'Etat, et le libre exercice de la religion juive était garanti par le DROIT ROMAIN. 

Douze (les). - Il ressort clairement des textes évangéliques que, dans la pensée et la volonté de Yechouah, le choix des Douze avait la valeur d'une institution stable et définitive en vue de l'avenir. Parmi les disciples qui s'étaient attachés à lui, il en distingua quelques-uns, -douze exactement, - auxquels il donna une formation spéciale pour qu'ils devinssent aptes à continuer et à prolonger son eouvre dans le temps et dans l'espace (voir Apôtre). Voici les noms et surnoms des Douze :

Simon, dit ou surnommé Pierre. Simon : forme courte et grécisée de l'hébreu Syméon. 

Pierre : traduction du nom Céphas, dérivé lui-même du mot araméen Képhâ, qui veut dire "roc". Ce surnom fut donné à Simon par Yeshouah (Jo 1 42). Le nom du frère de Pierre, André, est GREC. 

Les fils de Zébédée, Jean et Jacques, - deux noms hébreux, - avaient été surnommés par Yechouah Boanergès (Mc 3 17). L'étymologie de ce nom araméen, traduit par "fils du tonnerre" dans la liste de s. Marc, demeure inexpliquée.

Philippe portait un nom très grec, passé en hébreu sous une forme voisine.

Barthélemy ( en araméen : le fils de Tolmi) est identifié par de nombreux commentateurs avec Nathanaël (Jo 1 45).

Thomas : nom araméen signifiant "jumeau". Traduit en grec, le nom était didyme (Jo 11 16).

Matthieu : fore abrégée de l'hébreu Mattatyâhou (don de Yahweh). L'apôtre de ce nom est identifié avec le publicain Lévi(Mc 2 14).

Jacques, fils d'Alphée, appelé souvent Jacques le Petit ou Jacques le Mineur, pour éviter une confusion avec Jacques, l'un des fils de Zébédée, dit Jacques le Majeur. Certians identifient Alphée avec Clopas (Jo 19 25), estimant que ces deux noms sont deux transcriptions différentes d'un même nom araméen.

Thaddée peut être une déformation du nom grec Theudas. Dans quelques manuscrits on lit Lebbée (nom araméen) au lieu de Thaddée. Par ailleurs, la comparaison des listes amène à identifier Théddée avec Jude (ou Judas, frère de Jacques (Lc 6 16).

Dans ces conditions, le même apôtre aurait eu un nom juif (Jude) et deux surnoms.

Un autre Simon portait le surnom de Zélote (traduction grecque de l'araméen Cananéen ou Cananite). La signification du mot est incertaine; on sait suelement que les Zélotes formaient un parti nationaliste farouchement hostile aux étrangers, Grecs ou Romains.

Judas (ou Jude), le traître, était appelé Iscariote. Etymologiquement, ce surnom indique que l'homme était originaire de Kariot, village de la tribu de Juda. Son père avait nom Judas Iscariote (Jo 6 71).

http://www.routard.com/forum_message/1779174/patmos_samos_et_icarie_en_routard.htm

Forum Grèce

 

Patmos Samos et Icarie en routard

le 24 avril 2009 à 13:43 dans Hébergement et hôtels Grèce
Bonjour, J'envisage de partir sac au dos à la découverte de Patmos, Samos et Icarie début juillet. En ce qui concerne les trajets en bateaux, j'ai trouvé les renseignements nécessaires, mais je sèche pour les hébergements.

Ikaría (en grec moderne : Ικαρία), en français Icarie, appelée localement Nikaria or Nicaria (Νικαριά), avec pour ancien nom Dolíchē (Δολίχη), est une île grecque de la mer Égée orientale. Elle tire son nom d’Icare, le fils de Dédale dans la mythologie grecque, qui serait tombé dans la mer proche de l’île.

Étymologie et mythologie


Deux origines sont proposées pour le nom de l'île. Il pourrait provenir du phénicien « Ikor » qui ferait référence à l'abondance de poissons se trouvant dans les eaux environnant Ikaria. L'interprétation la plus répandue est celle de la légende d'Icare, fils de Dédale, qui serait tombé dans les eaux proches de l'île lorsque les ailes qui lui avaient permis de s'échapper du labyrinthe fondirent car il s'était approché trop près du soleil[1].

Histoire


Préhistoire et période archaïque


Certains vestiges néolithiques ont été trouvés dans divers sites de la région de Kambos, datant d'environ 7 000 ans avant J.C. Dans la région d'Agios Kyrikos,

des vestiges de fondations d'habitations ont été découverts. Et dans divers endroits de l'île, des outils et d'autres objets ont été trouvés.

Il est prouvé que l'île était habitée durant la période géométrique. Près de l'acropole de Katafygi (région d'Agios Kyrikos), des tombes de cette période ont été découvertes. Sur le site de Nas, des poteries du VIIe siècle av. J.‑C. ont été retrouvées.

Au cours des guerres médiques, Ikaria était sous la domination perse.

Elle est ensuite devenue une des premières alliées d'Athènes au cours de la Première Alliance Athénienne[2].

Après la Guerre du Péloponnèse, dans les années 405 - 394 avant J.C., l'île est tombée sous le contrôle de Sparte.

Au cours du IVe siècle av. J.‑C., les cités de l'île formaient une confédération sous le nom d'Ikaria.

Période hellénistique et romaine


Durant la période hellénistique, à l'époque des luttes entre les successeurs d'Alexandre le Grand, Ikaria a été successivement conquise

par Ptolémée Ier, Démétrios Poliorcète, Antioche, le roi de Pergame pour, finalement, être incorporée

dans l'Empire romain en 133 avant J.C.

Certaines sources mentionnent qu'au Ier siècle av. J.‑C., l'île était désolée et que les habitants

de Samos l'utilisaient comme pâturage pour leur bétail.

L'ancienne cité d'Ini a pu être localisée par les ruines découvertes près de Kambos.

De nombreux fragments, des anciennes sculptures et des inscriptions sont encore visibles dans les murs des édifices.

Sur la colline d'Agia Irini, les vestiges d'un mur de fortification ont été découverts.

Dans la même région ainsi qu'à Raches, des cimetières du Ve ‑ IVe siècles av. J.‑C.

ont été découverts sur la côte.

Les recherches sur les inscriptions ont confirmé que l'île avait adopté le culte d'Artemis Tauropolos,

une déesse d'origine orientale, particulièrement à Nas.

Près de Katafygio se trouve une importante acropole et non loin un cimetière

du début de la période classique a été découvert[3].

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ikaria

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